Vendredi 2 février 2012,
la fin de notre 3
e semaine de classe d’Espagnol. Ces trois premières semaines nous auront
permis de faire le tour des formes plus communes des verbes (présent, passé,
imparfait et futur) avec notre professeur Francisco (4h/jr). Les enfants ont chacun leur prof (Estella et
José-Luis) depuis une semaine (3h/jr) et ils ont plus de temps pour assimiler
le nouveau vocabulaire et des phrases usuelles en s’amusant à la cachette et en
prenant des marches avec eux.
Nous avons confirmé pour 3 autres semaines, ce qui nous fera
6 semaines en tout. Il nous reste quelques petites villes ou villages à visiter
autour du lac et nous n’avons pas encore gravi le volcan San Pedro ni le Nez de
l’Indien *!
Après?
On y pense de plus en plus sérieusement. On visitera surement quelques lieux au
Guatemala comme
Semuc Champey, Antigua, Livingston, peut-être Tikal.
Ensuite?
Peut-être une petite île au large du Bélize ou bien
directement au Chili. No sé.
En Espagnol, les trois repas sont : el desayuno, el
almuerzo y la cena. Nous prenons tous
ces repas chez notre famille d’accueil sauf le dimanche. Nous mangeons très bien et en quantité
suffisante. Il n’y a jamais de dessert
aux repas, mais il y a assez de sucre dans le thé du soir pour compenser…
Le déjeuner est toujours copieux : omelettes, œufs
brouillés, pain doré (tostada francès) ou tostada tout court. Mais la plupart du temps, ce sont des crêpes
avec des fruits et/ou des granolas et du yogourt. Chaque matin, on nous prépare également un
très bon café provenant des montagnes environnantes. Il est préparé à la méthode
« cowboy » et est très savoureux car il ne chauffe pas trop longtemps.
Pour le diner ou le souper, on a de la viande la plupart du
temps (poulet frit, pané ou en soupe ou boeuf) et quelques fois des pâtes (sauce
tomate ou excellent pesto) ou des fèves (noires ou blanches) accompagnées d’un
œuf. Le repas est accompagné de riz ou
de patates et de quelques légumes. À
tous les repas, il y a également les tortillas qui remplacent, le pain ou les
doigts pour tasser le riz dans la fourchette ou tenir un morceau de poulet
qu’on veut couper.
|
Les petits qui jouent au "restaurant" |
C’est d’ailleurs surement tout un défi de logistique car il
n’y a pas de frigo. Notre mère d’accueil
et sa grande fille qui l’aide doivent acheter au jour le jour et elles
utilisent des ingrédients naturels : jus d’ananas ou d’orange pressés par
elles, tortillas maison, etc.
Ce n’est pas la gastronomie de la France ou de la Turquie,
mais on mange très bien.
Le dimanche, on est autonome pour la nourriture. Alors, on se prend un repas à la maison (des
grignotines achetées au dépanneur pour le soir ou le matin selon notre horaire)
et deux repas « en ville », ce qui nous coûte un gros 20 à 25$ pour
quatre par dimanche ! Si ça continue
comme ça, on sera moins endetté en juin qu'on l'était qu’en décembre !
* La montagne au nez d’Indien.
|
Narice del Indio |
|
La montagne de la ... |
À St-Pascal, on a la montagne du Père Coton. Ici, notre galerie fait face aux montagnes de
l’autre côté de la baie dont une se nomme le Nez de l’Indien (la Narice del
Indio).
À ne pas confondre avec la face d’Indien à la Pointe de
Rivière-du-Loup!!! Ici la légende dit que c’est un Indien Maya couché sur le dos, et
que viendra un jour où il se relèvera… (peut-être le 21 décembre prochain qui
sait!)