lundi 30 janvier 2012

Le marché de Chichicastenango



Quelques minutes dans le marché de Chichicastenango. D'abord le parvis de l'église San Tomas où les explosions de pétards se succèdent dans un rituel mi catholique mi animiste. Ensuite, on suit quelques instants le groupe de musique qui se déplace dans la foule compact du marché. Finalement, on circule à travers les étals puis on termine avec quelques images de Mayas au marché.

C'est pas un vidéo extra, mais ça montre un peu l'ambiance. Par contre, c'est dans une situation comme ça que j'aimerais avoir un objectif 10-22 mm comme Claude.

dimanche 29 janvier 2012

Le Guatemala – partie un



Plusieurs discussions avec notre prof nous renseignent sur ce beau pays de 14 millions d’habitants.

Économie : La guerre civile est terminée par traité depuis 1996. Par contre, on ne se remet pas d’une guerre de 36 ans, 200 000 morts (la plupart des Mayas) et près de 50 000 disparus comme ça. Surtout que le trouble a commencé dans les années 50 à cause des Américains qui voulaient faire un exemple dans la région aux pays qui voulaient récupérer leurs terres et leurs ressources et couper l’élan au mouvement progressiste qu’il croyait de tendance communiste. Donc, c’est pour ça que le Guatemala est en queue de peloton en terme d’éducation et de services publics. Et c’est sans compter les militaires dans la capitale et au Nord qui se sont convertis aux divers trafics en quittant l’armée faute de rébellion à mâter.   Toutefois, les choses évoluent et la situation s’améliore poco a poco.
Touristes à San Pablo

  • La première exportation, c’est comme à Cuba… ce sont les expatriés qui envoient de l’argent dans leur famille.
  • La deuxième exportation : le tourisme.

Deux industries « sans cheminé » comme on dit ici.
Café séchant au soleil à San Pedro

  • La troisième source de revenus du pays, c’est le café. Ici, dans les montagnes, le café est très présent. On aperçoit les cueilleurs redescendre en ville en fin de journée. On sent aussi l’odeur âcre du café qui sèche au soleil et la bonne odeur de la torréfaction.



Anecdote politique : Ici, c’est une république comme aux États-Unis ou en France. Aux dernières élections présidentielles, la première dame, rendue populaire par un programme progressiste qui aidait les plus pauvres, a voulu se présenter aux élections à la place de son mari. Ici, on n’a droit qu’à un seul mandat. Elle s’est divorcée et rendu à quelques semaines des élections, la cour n’a pas voulu reconnaître son divorce, car « une raison politique » n’est pas une raison pour se divorcer selon la loi. Le parti s’est retrouvé sans candidat et c’est la droite de la paix et l’ordre qui a gagné. 
TX au débarcadère de Pana, le principal
point d'entrée nautique à San Pedro

Éducation : Ici, le système d’éducation préuniversitaire est basé sur trois ordres : le primaire (6 ans), le secondaire (3 ans) et le « diversificado » (3 ans). Ça ne fait que 4 ans que le secondaire et le « diversificado »  sont des ordres nationaux d’éducation (ce qu’on a fait dans les années 60).

samedi 28 janvier 2012

L’expérience de la boucherie


à défaut d'une photo de la
boucherie, voici un jardinier...

Cet après-midi, nous sommes allés à la boucherie avec notre « mère d’accueil ». Les boucheries du marché n’ont rien à voir avec les boucheries du Québec. Il s’agit d’étal situé dans des petits locaux grillagés du marché. Pas de frigidaire, pas d’eau courante… Elle me demande si c’est différent au Québec. Je lui dis qu’effectivement, on a des boucheries avec des réfrigérateurs. Elle me répond : « ici, les gens préfèrent leur viande fraiche. Ce bœuf mangeait de l’herbe encore hier et il a été tué à 4 h ce matin. Le réfrigérateur fait perdre sa saveur à la viande ». Voilà une belle leçon de culture et de gastronomie pour nous!


Pendant ce temps, Élodie et Thomas sont partis avec les 3 plus jeunes à une fête d’amie dans le voisinage.


Ce matin, sortie à la ville de Santiago. Une autre ville Tz’utujil du lac Atitlan, un peu plus grosse que San Pedro. Ça nous a permis d’essayer un nouveau moyen de transport : la lancha. Une lancha pilotée par notre « padre » de famille d’accueil. Juan est capitaine de lancha, un bateau qui peut accueillir jusqu’à 25 personnes bien tassées.  Il a à peine 5 ans de plus que moi.

On est resté un peu moins de 2 heures à Santiago. Vivianna, la petite de 10 ans, nous accompagnait. Petite ville intéressante avec une église datant de 1547. Moins d’effervescence que nos dernières visites par contre.

Ce soir, c’est nous qui préparons le repas. Steak sur le BBQ, riz, salade d’agrumes et une bouteille de vin rouge du Chili.

jeudi 26 janvier 2012

C’est la fête à San Pablo


Le lac Atitlan est ceinturé par 12 villages.  Les communautés plus au sud sont principalement habitées par les Mayas Tz’utujil (dont la famille qui nous accueille) alors que les communautés du nord du lac sont Cakchiquel.  Ce sont deux des 22 nations mayas du Guatemala.  Les Mayas forment 45 à 55% de la population du Guatemala (sur environ 14 millions).  Dans les milieux ruraux, comme ici, on parle souvent de 90%.  On y reviendra. 

San Pedro est dans une baie du lac Atitlan.  Au fond de la baie, il y a le village de San Juan et de l’autre côté de la baie (en face de nous), il y a le village de San Pablo. La plupart des villages autour du lac portent les noms des apôtres (San Pablo = Saint Paul; San Pedro = Saint Pierre, Santiago=Saint Jacques, etc.). 

On nous a dit que le 25 janvier était la fête de village de San Pablo.  Depuis quelques jours, on entend plus de pétards de leur côté de la baie que du nôtre, c’est signe que la fête approche.  Mardi soir, de notre galerie (de nos chambres et de notre toilette sur la galerie!) on voyait bien les feux d’artifice qui ont duré une bonne heure au-dessus de San Pablo. Mercredi (le 25), on a décidé d’aller voir ça de plus près.  Notre première sortie en tuktuk, accompagné par Karla, la plus vieille des filles de la maison et conduit par son chum.  Le trajet en tuktuk (un peu moins de 20 minutes) devenait une expérience pour nous!


Mercredi, ça semble être jour de marché à San Pablo.  Tout le centre (la rue principale et plusieurs rues transversales)  est occupé par le marché.  Moins gros et moins fourni en artisanats que Chichi, il est tout de même grouillant de vie et de produits de tous les jours.  En parallèle, on a pu voir quelques dizaines de personnes déguisées en anciens Mayas, en animal-totem (Nahuale ou Nawal) et en conquistadors.  Par endroits, ils dansaient.  Ailleurs, ils reproduisaient la scène de la rencontre et du combat entre le chef Maya Tecun Uman et les conquistadors.  Le tout semble faire partie de rituels animistes/folkloriques locaux.


Dans le marché, il y avait aussi 2 grandes (moyennes) roues, tournées au jus de bras!  Bien que semblant bancale, une roue actionnée par la force humaine ne nous semblait pas trop dangereuse, alors on a offert un tour aux enfants.  2,50 quetzales chacun (moins d’1$ en tout) pour un tour de roue qui semblait interminable (15-20 minutes).  Comme d’habitude, Élodie s’est mise à faire le singe et Thomas à faire la police !  Mais ils ont aimé ça quand même.





















Notre 2e semaine d’Espagnole se passe bien.  On a oublié de vous le dire, mais on n'a pas pu avoir nos trois profs pour cette semaine (un pour moi et Rachel et un pour chacun des enfants).  Ce sera la semaine prochaine.  On s'était pris un peu dernière minute...
 
Hasta luego

dimanche 22 janvier 2012

Le plus grand « mercado » d’Amérique centrale




L'église des rituels
Aujourd’hui, dimanche, nous sommes allés faire un tour au marché de Chichicastenango.  Mais ici, on nomme la ville par sur diminutif : Chichi
 
Chichi se trouve à environ 70km de San Pedro, soit un trajet d’environ 2h30 !  Eh oui! On monte, on descend des crêtes, on évite des trous et on passe à travers des pueblos (villages) pour contourner le lac et aller vers le Nord. Chichi est situé sur les hauts plateaux au nord du lac Atitlan. 

La sortie en valait la peine.  Le marché est une ville dans la ville.  Plusieurs rues et ruelles du centre sont occupées par les étales de toutes sortes de couleurs : huipils (habits traditionnels des femmes mayas), pantalons, chemises et draps aux couleurs des villages mayas, viandes, coqs, masques mayas, bijoux, babioles et toutes sortes de fruits, légumes, graines et épices.

On y trouve également, aux deux extrémités du cœur du marché, deux églises blanches immaculées.  À un bout, une église reçoit un rituel local très animé où les Mayas laissent des offrandes sur les marches, font sauter des pétards qui projettent des fleurs.  Par intervalles, des hommes en habits traditionnels font des processions sur les marches.  Même chose pour le groupe de musique.  Quand son tour fini, il quitte les marches en jouant en déambulant dans le marché.  L’intérieur de l’église est très intéressant.  Il y a des plaques de pierres au sol où les croyants (chrétiens-animistes) déposent des pétales de fleurs sur de la cendre chaude.  Ça sent très bon. 
Le marché
Le cimetière coloré

Le marché, les musiciens qui se promènent



On revient du plus grand marché d’Amérique centrale avec un collier pour Thomas, des fils pour qu’Élodie fasse des bracelets ainsi qu’un peigne et une petite sacoche pour Rachel.  Mais on revient avec la tête pleine des images, des odeurs et des sons qu’on a vécus là-bas.


Vue aujourd’hui sur la route entre Chichi et le lac Atitlan : un restaurant de mets chinois guatémaltèques.  Je me demande si ça goute comme au buffet du dragon à St-Ludger?


Senti hier: un tremblement de terre.  J'ai failli tomber.  Impressionnant, mais il faut s'y attendre ici.  Pas de quoi fouetter un chat. 

Vendredi et samedi, j’ai fait un peu de tourisme.  Ici, ils appellent ça la turista.  Je ne sais pas pourquoi ils appellent ça comme ça car ça ne donne pas le gout de voir des choses!  Après 5 immodiums et 4 thés à l’estragon (remède local), ça allait mieux.  Je dirais même que ça va très bien.  On va tous très bien.  J’espère que c’est la dernière fois que je vous parle de ce genre de tourisme…

jeudi 19 janvier 2012

19 janvier 2012 - Message à toute la classe de Mme Marie-Caroline



TX
l'allée (et escalier) pour se
rendre à notre maison.

19 janvier 2012 – Mucho de progreso


Notre classe


Quatrième jour de classe.  Mucho de progreso. Les cours avec Fransisco sont intéressants et bien adaptés.  Il sait proposer des activités variées et adaptées pour les enfants.  La dernière heure se fait avec moi et Rachel seulement et nous en profitons pour travailler les verbes… los verbos irregulares


La première semaine est assez convaincante pour que nous décidions de continuer au moins 3 semaines encore.  Par contre, nous changeons de configuration.  Si tout se passe comme prévu (nous en aurons la confirmation vendredi), moi et Rachel restons avec Fransisco (4heure/Jour) alors que Thomas-Xavier et Élodie auront chacun un professeur (3 heures par jour).


Fransisco est un jeune homme de 24 ans qui a étudié pour être professeur au primaire.  Comme il est difficile d’obtenir un poste dans le système d’éducation publique, il enseigne l’Espagnole dans deux écoles de langue autour du lac.  Nous risquons de le perdre avant la fin de nos cours car sa femme doit accoucher d’un premier bébé dans 2-3 semaines.  Il semble tout excité et nerveux de son état de futur papa.  Je le comprends.  Il a un frère jumeau qui enseigne aussi à l’école de langue. 



Lundi matin, vers le milieu de notre cours, nous avons participé à une réunion des étudiants.  En cercle, tous se présentaient (nom, nationalité et profession;  me llamo David, soy de Québec y soy un profesor).  Autour de nous, il y avait une autre Québécoise, quelques Canadiens, quelques Américains, des Italiens, des Françaises, des Australiens, des Néo-Zélandais et un Suisse.  Une vingtaine d’étudiants en tout représentant plusieurs pays.  C’est à la couleur du quartier du bas de la ville où les écoles de langue (j’en ai compté au moins 5) et les commerces touristiques (certains tenus par des étrangers qui sont restés accrocs d’ici) se concentrent.  Nous croisons beaucoup de touristes, plutôt hippies ou granos, mais ça n’enlève pas tant au cachet typique recherché, car il y a plusieurs Mayas dans le quartier.  C’est un peu comme Percé à la fin des années 60.  Un charmant désordre, ce qui est à l’opposé de tous les « St-Sauveur » aseptisés de ce monde.  Et pour trouver encore plus de « typico », il suffit de monter au Centro.
hippie rencontré sur notre chemin matinal


Ce midi, nos « parents » sont partis à Quetzaltenango pour aller porter leur fils de 15 ans à l’école technique pour apprendre le métier de mécanicien.  Une formation de 3 ans.  Aujourd’hui, c’est leur grande fille de 17 ans qui s’occupe des repas.  Elle a hérité des mêmes talents que sa mère.

La vue de notre galerie et de nos chambres (en fin de journée)

J’ajoute des photos de notre environnement d’apprentissage dans quelques heures, car j’en ai pris des belles ce matin avec notre professeur en action, mais elles sont encore dans l’appareil que j’ai laissé à la maison (je vous écris de l’école, car pour aller sur Internet gratuitement, il faut retourner à l’école).  

Message d’Élodie à toute sa classe


J’aimerais savoir votre jour, votre mois et votre année de naissance car je veux faire une recherche sur votre symbole maya (votre Nawal).  Moi, mon symbole c'est le Tijax.    

J’ai hâte de vous transmettre les résultats de cette recherche.  Mme Caroline, écris moi sur l'adresse de courriel de ma mère svp.

Élodie



Élodie devant la boutique-atelier (économusé) sur les traditions mayas

mardi 17 janvier 2012

Lundi 16 janvier, premier jour d’école



Ce matin, premier jour d’école. Réveillé par les pétards durant la nuit et par le coq qui chante toujours trois fois … par minute… pendant des heures. On va s’habituer.

Quatre heures de cours avec Francisco, un jeune homme de 24 ans très compétent. Thomas-Xavier est très concentré et il participe bien. Élodie s’est levée indisposée. Elle a été un peu malade aujourd’hui. Ce soir, après quelques biscuits Club Extra et la sopa pollo con fideos ça va mieux. Pour le cours d’Espagnole, l’attention n’y était pas toujours, mais elle semble bien assimiler. Par contre, 4 heures de cours, c’est long pour eux. On va peut-être faire 2h30 à 4 et la dernière heure serait juste pour moi et Rachel. Pendant cette heure, les enfants pourraient faire des devoirs, se relaxer et jouer dans le jardin de l’école d’Espagnole de San Pedro. À voir.

Pendant que Rachel lisait, qu’Élodie cuvait son mal de cœur et que Thomas jouait avec les jeunes filles, je suis allé faire un tour au centre pour nous sortir des quetzales pour la semaine. Marcher dans les rues du centre permet de se laisser surprendre par toutes sortes choses. Tout d’abord, on a rapidement l’impression de voir double, car il y a un dépanneur à toutes les 15 portes. Ils vendent tous les mêmes produits et sont disposés de la même manière. Quand on marche, on zigzag soit pour rester à l’ombre, soit pour contourner les flaques et tas de pelures soit pour éviter d’être accrocher par un tuktuk. Ça peut sembler incommodant, mais ça fait plutôt partie du charme.
 

Surprise!  Nous échangeons de plus en plus avec notre famille et nous savons maintenant qu’ils n’ont pas 4 enfants, mais bien 5. En plus des 4 filles, ils ont un garçon de presque 16 ans.  

¿ Puedo jugar ? Dimanche 15 janvier 2012, sur la galerie de notre famille d’accueil.




En ce « domingo especial » de changement de pouvoir au Guatemala, l’atmosphère est à la fête*. Grande messe de 3 heures, grande danse ce soir à la place du marché et des pétards qui explosent dans tous les coins de la ville. C’est aujourd’hui que nous emménageons dans nos chambres chez la famille Gonzalez. Mme Gonzalez est venue nous chercher à notre hôtel ce matin et malgré le fait qu’elle soit à peine plus grande que Thomas, elle a porté 2 de nos sacs pour le trajet de 15 minutes vers leur maison.

Ce parcours sera notre trajet quotidien pour aller à la San Pedro Spanish School (qui est située tout près de l’hôtel où nous étions). Il se fera dans un dédale de ruelles juste assez grandes pour laisser passer un tuktuk (petite voiturette rouge et blanche avec des collants de Jesus, de Marie ou de l’équipe de football de Barcelona…). 

La maison qui nous accueille a deux ou trois étages et demi (je ne sais pas encore ce qu’il y a sous le rez-de-chaussée) et est à flanc de colline, à mi-chemin entre le niveau du lac et le plateau du centre-ville. La famille habite au rez-de-chaussée, nous sommes au premier et au dessus (sur le toit) se trouvent la cuisine / salle à manger. Cette pièce, qui a un toit, mais pas de vitres aux fenêtres, occupe le tiers du toit. C’est bien pratique, car il y a un petit four à bois sans cheminée qui génère de la chaleur et de la fumée. Le reste de l’espace sert pour se détendre et pour suspendre les vêtements aux cordes à linge.

Sur notre étage, il y a quatre chambres côte à côte qui donnent sur une belle galerie où deux hamacs et la vue vers l’autre côté de la baie font notre bonheur. Il y a une chambre pour moi et Rachel et une pour les enfants. La toilette et la douche sont au bout de la galerie. Donc, vous avez bien compris, on doit sortir sur la galerie pour aller à la toilette. Je trouve ça plutôt sympathique. On a l’eau chaude dans la douche grâce à un système d’éléments directement dans la pomme de douche. Il n’y a jamais d’eau chaude dans les lavabos et malgré ce fait, il est fréquent de voir 2 robinets par lavabo.
 
Comme c’est dimanche, c’est la journée de congé de nos hôtes. Tous les dimanches, nous serons autonomes pour les repas. Nous en avons profité pour retourner au Centre. Nous avons diné sur les marches de l’église comme la veille… avec du ceviche (un genre de salsa tomate, oignions, menthe et crevettes)  comme la veille, mais avec des tortillas cette fois; le tout pour moins de 3,25$ (24 Quetzales), une aubaine. 


Élodie est incroyable. Le repas terminé, elle voit des enfants jouer au ballon et elle y va sans gène avec la phrase passe-partout : ?Puedo jugar?    

Quelques minutes plus tard, elle voit trois dames mayas  (la grand-mère, la mère et la fille de 8 ans) et va les voir pour discuter (sans vocabulaire pour l’instant…) . Elle et Thomas-Xavier ont joué un bon 15 minutes avec Maria la petite Maya. 

Nous avons dû quitter le parc parce que les enfants avaient trop hâte de voir les enfants de notre famille d’accueil : quatre filles de 1, 4, 10 et 19 ans. Je vous écris maintenant pendant qu’ils jouent ensemble : un peu de coloriage, un peu d’échanges de vocabulaires à l’aide de carte et bien sûr… la tag internationale!  Pas de photos pour l’instant. J’attends d’avoir la permission des parents.


*Commentaire éditorial: Dans les médias et dans la population en générale, le changement de pouvoir semble accueilli positivement. Par contre, le nouveau chef est plus conservateur et promet la sécurité et l’ordre. S’il utilise la même médecine que ce qui se fait actuellement au Mexique, ça augure mal.

samedi 14 janvier 2012

Samedi après-midi, sur la terrasse du Mikaso


Les enfants font leurs travaux d’école : décomposition en facteurs premiers pour Thomas-Xavier et vocabulaire pour Élodie.  Ça sera complété par une petite composition pour chacun.

Derrière eux se profilent les montagnes du sud-ouest du lac Atitlan.  C’est par là que nous sommes arrivés vendredi.  Nous sommes arrivés par les sommets et avons descendu en lacet jusqu’à San Juan, le village de notre « pilote » Victorio (dire : Bitorio).  San Juan est quelques minutes avant San Pedro.  C’est un village un peu plus petit et moins touristique.

Voilà les pics et les crêtes que nous avons parcourus avec notre pilote Victorio!

Parfois, nous étions sur des crêtes si étroites que nous voyions le vide de chaque côté de la route.  Nous avons croisé plusieurs cueilleurs de café qui sortaient des plantations à flanc de montagne avec leur gros sac de grains sur le dos pour aller le faire peser à l’entrée du village de San Juan.  Les pesées rudimentaires valent le coup d’œil.  C’est un sujet que j’aimerais bien documenter dans les prochaines semaines.

San Pedro est une ville de 13 000 habitants, toute en pentes et en plateaux, un peu comme Rivière-du-Loup, mais avec des ruelles et des passages en colimaçon.  Aujourd’hui, nous sommes allés deux fois au « Centro ».  De notre hôtel actuel (ou de notre école), c’est comme faire le 2/3 de la côte St-Pierre à chaque fois (ça doit être ça le lien entre St-Pierre et San Pedro!).



Au Centro, le samedi, c’est un jour de marché.  Une expérience visuelle et olfactive très fascinante.  Nous en profitons pour aller se prendre des Quetzals pour la semaine au guichet automatique de la BanRurale.  Pour nous couper la faim,  nous avons acheté au marché une salsa/ceviche (de crevettes) avec des chips de maïs ainsi que des noix de coco pour faire goûter aux enfants. 

C’est impressionnant de voir les femmes et les filles mayas Tz’utujil dans leurs habits traditionnels.  Nous allons en apprendre plus sur leurs traditions et leur art de vivre dès dimanche, car nous allons vivre chez une famille pour les 2 prochaines semaines.



David

San Pedro La Laguna, 14 janvier 2012. Chaud et venteux.


Aujourd’hui on a fait presque tout San Pedro de la Laguna à pied.  On s’est pris de la noix de coco, de la salsa et des chips.


Puis, je me suis acheté un chapeau.  On m’a pris en photo avec le vendeur. 



Ici, au Guatemala il y a beaucoup de motos, de ruelles et de Tuktuk.  Ce sont des mini taxis. 



petite composition par Thomas-Xavier (comme devoir d’écriture…)

vendredi 13 janvier 2012

Bonjour,

J'ai trouvé ça long d'aller au Guatemala.
Vingt heures de vols et d'attentes jeudi.
Quatre heures de route croches et pleine de trous vendredi.









Enfin, on est au Lac Atitlan.  C'est le plus beau lac que j'ai vu.

J'ai hâte de vous réécrire.

Thomas-Xavier.





C’est trop cool ici!
On a visité un beau parc de jeux à Guatemala Ciudad ce matin.
La famille qu’on  a visité a quatre filles et un neveu.
J’ai déjà commencé à jouer avec les enfants lors de ma première visite.
Nous commencerons à habiter là dimanche.

Élodie

Une journée dans l'aéroport de Houston.


Jeudi 12 janvier.

Grosse journée de déplacement.   Levé à 3h15.  Vol Montréal-Houston.  Plus de 8 heures de transit à Houston.  Ça fait drôle de passer 8 heures dans un gros centre d'achat!

Arrivée à Guatemala Ciudad passé 23h (minuit, heure de Montréal). 

Tout s’est bien passé.  Notre petit gîte à proximité de l’aéroport répond très bien à nos besoins de base : bien dormir et bien déjeuner.  Et en plus, Alberto et Patricia, qui s’occupe du gîte, sont très gentils et accueillants. 

Vendredi matin, on se lève plus tôt que prévu… Rachel a réglé l’alarme sur son Ipod à 7h15, heure de Montréal.  On s’en est rendu compte en s’installant pour déjeuner, quand on a vu qu’il n’était pas encore 7h sur l’horloge de la terrasse où nous nous étions installés.  Au Guatemala, c'est une heure de moins.  Ce n’est pas grave, le café guatémaltèque nous réveille très bien et nous sommes prêts pour notre prochain déplacement.  

Une petite marche dans le quartier nous fait découvrir un environnement bien coloré avec des palmiers et des orangers partout.  Nous sommes dans un quartier sécurisé (avec guérites).  Au loin, on voit les volcans.  C'est majestueux.  Il y a beaucoup d'activités en ville.  Samedi il y a de grosses cérémonies pour le nouveau président qui entre officiellement en poste après les élections de novembre.

À 10h, nous quitterons pour San Pedro la Laguna, un dernier déplacement important pour nous (3,5 heures) avant quelques semaines.

Bye.