mardi 17 janvier 2012

¿ Puedo jugar ? Dimanche 15 janvier 2012, sur la galerie de notre famille d’accueil.




En ce « domingo especial » de changement de pouvoir au Guatemala, l’atmosphère est à la fête*. Grande messe de 3 heures, grande danse ce soir à la place du marché et des pétards qui explosent dans tous les coins de la ville. C’est aujourd’hui que nous emménageons dans nos chambres chez la famille Gonzalez. Mme Gonzalez est venue nous chercher à notre hôtel ce matin et malgré le fait qu’elle soit à peine plus grande que Thomas, elle a porté 2 de nos sacs pour le trajet de 15 minutes vers leur maison.

Ce parcours sera notre trajet quotidien pour aller à la San Pedro Spanish School (qui est située tout près de l’hôtel où nous étions). Il se fera dans un dédale de ruelles juste assez grandes pour laisser passer un tuktuk (petite voiturette rouge et blanche avec des collants de Jesus, de Marie ou de l’équipe de football de Barcelona…). 

La maison qui nous accueille a deux ou trois étages et demi (je ne sais pas encore ce qu’il y a sous le rez-de-chaussée) et est à flanc de colline, à mi-chemin entre le niveau du lac et le plateau du centre-ville. La famille habite au rez-de-chaussée, nous sommes au premier et au dessus (sur le toit) se trouvent la cuisine / salle à manger. Cette pièce, qui a un toit, mais pas de vitres aux fenêtres, occupe le tiers du toit. C’est bien pratique, car il y a un petit four à bois sans cheminée qui génère de la chaleur et de la fumée. Le reste de l’espace sert pour se détendre et pour suspendre les vêtements aux cordes à linge.

Sur notre étage, il y a quatre chambres côte à côte qui donnent sur une belle galerie où deux hamacs et la vue vers l’autre côté de la baie font notre bonheur. Il y a une chambre pour moi et Rachel et une pour les enfants. La toilette et la douche sont au bout de la galerie. Donc, vous avez bien compris, on doit sortir sur la galerie pour aller à la toilette. Je trouve ça plutôt sympathique. On a l’eau chaude dans la douche grâce à un système d’éléments directement dans la pomme de douche. Il n’y a jamais d’eau chaude dans les lavabos et malgré ce fait, il est fréquent de voir 2 robinets par lavabo.
 
Comme c’est dimanche, c’est la journée de congé de nos hôtes. Tous les dimanches, nous serons autonomes pour les repas. Nous en avons profité pour retourner au Centre. Nous avons diné sur les marches de l’église comme la veille… avec du ceviche (un genre de salsa tomate, oignions, menthe et crevettes)  comme la veille, mais avec des tortillas cette fois; le tout pour moins de 3,25$ (24 Quetzales), une aubaine. 


Élodie est incroyable. Le repas terminé, elle voit des enfants jouer au ballon et elle y va sans gène avec la phrase passe-partout : ?Puedo jugar?    

Quelques minutes plus tard, elle voit trois dames mayas  (la grand-mère, la mère et la fille de 8 ans) et va les voir pour discuter (sans vocabulaire pour l’instant…) . Elle et Thomas-Xavier ont joué un bon 15 minutes avec Maria la petite Maya. 

Nous avons dû quitter le parc parce que les enfants avaient trop hâte de voir les enfants de notre famille d’accueil : quatre filles de 1, 4, 10 et 19 ans. Je vous écris maintenant pendant qu’ils jouent ensemble : un peu de coloriage, un peu d’échanges de vocabulaires à l’aide de carte et bien sûr… la tag internationale!  Pas de photos pour l’instant. J’attends d’avoir la permission des parents.


*Commentaire éditorial: Dans les médias et dans la population en générale, le changement de pouvoir semble accueilli positivement. Par contre, le nouveau chef est plus conservateur et promet la sécurité et l’ordre. S’il utilise la même médecine que ce qui se fait actuellement au Mexique, ça augure mal.

1 commentaire:

Jocelyn a dit...

Buenas dias a vosotros!
Esta mucho interessante de leer tu David! Tu escribe muy bien!
Tengo tambien un professor de espagnol que tiennes 4 anos a la mia escuela: Mathias.Acaso Elodie se ricorda Tomas, esta il hermano di Mathias.
Basta!
Bonne adaptation à chaque membre de la famille à votre nouvel environnement.
On devient vite accroc de vous lire M. David! Merci!
Bye , Ricochet