jeudi 19 janvier 2012

19 janvier 2012 – Mucho de progreso


Notre classe


Quatrième jour de classe.  Mucho de progreso. Les cours avec Fransisco sont intéressants et bien adaptés.  Il sait proposer des activités variées et adaptées pour les enfants.  La dernière heure se fait avec moi et Rachel seulement et nous en profitons pour travailler les verbes… los verbos irregulares


La première semaine est assez convaincante pour que nous décidions de continuer au moins 3 semaines encore.  Par contre, nous changeons de configuration.  Si tout se passe comme prévu (nous en aurons la confirmation vendredi), moi et Rachel restons avec Fransisco (4heure/Jour) alors que Thomas-Xavier et Élodie auront chacun un professeur (3 heures par jour).


Fransisco est un jeune homme de 24 ans qui a étudié pour être professeur au primaire.  Comme il est difficile d’obtenir un poste dans le système d’éducation publique, il enseigne l’Espagnole dans deux écoles de langue autour du lac.  Nous risquons de le perdre avant la fin de nos cours car sa femme doit accoucher d’un premier bébé dans 2-3 semaines.  Il semble tout excité et nerveux de son état de futur papa.  Je le comprends.  Il a un frère jumeau qui enseigne aussi à l’école de langue. 



Lundi matin, vers le milieu de notre cours, nous avons participé à une réunion des étudiants.  En cercle, tous se présentaient (nom, nationalité et profession;  me llamo David, soy de Québec y soy un profesor).  Autour de nous, il y avait une autre Québécoise, quelques Canadiens, quelques Américains, des Italiens, des Françaises, des Australiens, des Néo-Zélandais et un Suisse.  Une vingtaine d’étudiants en tout représentant plusieurs pays.  C’est à la couleur du quartier du bas de la ville où les écoles de langue (j’en ai compté au moins 5) et les commerces touristiques (certains tenus par des étrangers qui sont restés accrocs d’ici) se concentrent.  Nous croisons beaucoup de touristes, plutôt hippies ou granos, mais ça n’enlève pas tant au cachet typique recherché, car il y a plusieurs Mayas dans le quartier.  C’est un peu comme Percé à la fin des années 60.  Un charmant désordre, ce qui est à l’opposé de tous les « St-Sauveur » aseptisés de ce monde.  Et pour trouver encore plus de « typico », il suffit de monter au Centro.
hippie rencontré sur notre chemin matinal


Ce midi, nos « parents » sont partis à Quetzaltenango pour aller porter leur fils de 15 ans à l’école technique pour apprendre le métier de mécanicien.  Une formation de 3 ans.  Aujourd’hui, c’est leur grande fille de 17 ans qui s’occupe des repas.  Elle a hérité des mêmes talents que sa mère.

La vue de notre galerie et de nos chambres (en fin de journée)

J’ajoute des photos de notre environnement d’apprentissage dans quelques heures, car j’en ai pris des belles ce matin avec notre professeur en action, mais elles sont encore dans l’appareil que j’ai laissé à la maison (je vous écris de l’école, car pour aller sur Internet gratuitement, il faut retourner à l’école).  

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