Notre classe |
Quatrième jour de classe.
Mucho de progreso. Les cours avec Fransisco sont intéressants et bien
adaptés. Il sait proposer des activités
variées et adaptées pour les enfants. La
dernière heure se fait avec moi et Rachel seulement et nous en profitons pour
travailler les verbes… los verbos
irregulares…
La première semaine est assez convaincante pour que nous
décidions de continuer au moins 3 semaines encore. Par contre, nous changeons de
configuration. Si tout se passe comme prévu
(nous en aurons la confirmation vendredi), moi et Rachel restons avec Fransisco
(4heure/Jour) alors que Thomas-Xavier et Élodie auront chacun un professeur (3
heures par jour).
Fransisco est un jeune homme de 24 ans qui a étudié pour
être professeur au primaire. Comme il
est difficile d’obtenir un poste dans le système d’éducation publique, il
enseigne l’Espagnole dans deux écoles de langue autour du lac. Nous risquons de le perdre avant la fin de
nos cours car sa femme doit accoucher d’un premier bébé dans 2-3 semaines. Il semble tout excité et nerveux de son état
de futur papa. Je le comprends. Il a un frère jumeau qui enseigne aussi à
l’école de langue.
Lundi matin, vers le milieu de notre cours, nous avons
participé à une réunion des étudiants. En
cercle, tous se présentaient (nom, nationalité et profession; me
llamo David, soy de Québec y soy un profesor). Autour de nous, il y avait une autre
Québécoise, quelques Canadiens, quelques Américains, des Italiens, des
Françaises, des Australiens, des Néo-Zélandais et un Suisse. Une vingtaine d’étudiants en tout représentant
plusieurs pays. C’est à la couleur du
quartier du bas de la ville où les écoles de langue (j’en ai compté au moins 5)
et les commerces touristiques (certains tenus par des étrangers qui sont restés
accrocs d’ici) se concentrent. Nous
croisons beaucoup de touristes, plutôt hippies ou granos, mais ça n’enlève pas
tant au cachet typique recherché, car il y a plusieurs Mayas dans le
quartier. C’est un peu comme Percé à la
fin des années 60. Un charmant désordre,
ce qui est à l’opposé de tous les « St-Sauveur » aseptisés de ce
monde. Et pour trouver encore plus de
« typico », il suffit de monter au Centro.
Ce midi, nos « parents » sont partis à
Quetzaltenango pour aller porter leur fils de 15 ans à l’école technique pour
apprendre le métier de mécanicien. Une
formation de 3 ans. Aujourd’hui, c’est
leur grande fille de 17 ans qui s’occupe des repas. Elle a hérité des mêmes talents que sa mère.
La vue de notre galerie et de nos chambres (en fin de journée) |
J’ajoute des photos de notre environnement d’apprentissage dans quelques heures, car j’en ai pris des belles ce matin avec notre professeur en action, mais elles sont encore dans l’appareil que j’ai laissé à la maison (je vous écris de l’école, car pour aller sur Internet gratuitement, il faut retourner à l’école).
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