L'église des rituels |
Aujourd’hui, dimanche, nous sommes allés faire un tour au
marché de Chichicastenango. Mais ici, on
nomme la ville par sur diminutif : Chichi.
Chichi se trouve à environ 70km de San Pedro, soit un trajet
d’environ 2h30 ! Eh oui! On monte, on
descend des crêtes, on évite des trous et on passe à travers des pueblos
(villages) pour contourner le lac et aller vers le Nord. Chichi est situé sur
les hauts plateaux au nord du lac Atitlan.
La sortie en valait la peine. Le marché est une ville dans la ville. Plusieurs rues et ruelles du centre sont occupées
par les étales de toutes sortes de couleurs : huipils (habits
traditionnels des femmes mayas), pantalons, chemises et draps aux couleurs des
villages mayas, viandes, coqs, masques mayas, bijoux, babioles et toutes sortes
de fruits, légumes, graines et épices.
On y trouve également, aux deux extrémités du cœur du
marché, deux églises blanches immaculées.
À un bout, une église reçoit un rituel local très animé où les Mayas
laissent des offrandes sur les marches, font sauter des pétards qui projettent
des fleurs. Par intervalles, des hommes
en habits traditionnels font des processions sur les marches. Même chose pour le groupe de musique. Quand son tour fini, il quitte les marches en
jouant en déambulant dans le marché.
L’intérieur de l’église est très intéressant. Il y a des plaques de pierres au sol où les
croyants (chrétiens-animistes) déposent des pétales de fleurs sur de la cendre
chaude. Ça sent très bon.
Le marché |
Le cimetière coloré |
Le marché, les musiciens qui se promènent |
On revient du plus grand marché d’Amérique centrale avec un
collier pour Thomas, des fils pour qu’Élodie fasse des bracelets ainsi qu’un
peigne et une petite sacoche pour Rachel.
Mais on revient avec la tête pleine des images, des odeurs et des sons
qu’on a vécus là-bas.
Vue
aujourd’hui sur la route entre Chichi et le lac Atitlan : un
restaurant de mets chinois guatémaltèques.
Je me demande si ça goute comme au buffet du dragon à St-Ludger?
Senti hier: un tremblement de terre. J'ai failli tomber. Impressionnant, mais il faut s'y attendre ici. Pas de quoi fouetter un chat.
Senti hier: un tremblement de terre. J'ai failli tomber. Impressionnant, mais il faut s'y attendre ici. Pas de quoi fouetter un chat.
Vendredi et samedi,
j’ai fait un peu de tourisme. Ici, ils
appellent ça la turista. Je ne sais pas
pourquoi ils appellent ça comme ça car ça ne donne pas le gout de voir des
choses! Après 5 immodiums et 4 thés à
l’estragon (remède local), ça allait mieux.
Je dirais même que ça va très bien.
On va tous très bien. J’espère
que c’est la dernière fois que je vous parle de ce genre de tourisme…
1 commentaire:
Comme j'ai de bons souvenirs de Chichi... La foule dense, l'encens, la dévotion des gens dans cette mixture animiste-catholique... Et les visages burinés par le temps et les efforts ... Quel pays tout de même!
Bien contente de votre engouement pour ce pays que j'aime ...
Bonne continuation !
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