dimanche 22 janvier 2012

Le plus grand « mercado » d’Amérique centrale




L'église des rituels
Aujourd’hui, dimanche, nous sommes allés faire un tour au marché de Chichicastenango.  Mais ici, on nomme la ville par sur diminutif : Chichi
 
Chichi se trouve à environ 70km de San Pedro, soit un trajet d’environ 2h30 !  Eh oui! On monte, on descend des crêtes, on évite des trous et on passe à travers des pueblos (villages) pour contourner le lac et aller vers le Nord. Chichi est situé sur les hauts plateaux au nord du lac Atitlan. 

La sortie en valait la peine.  Le marché est une ville dans la ville.  Plusieurs rues et ruelles du centre sont occupées par les étales de toutes sortes de couleurs : huipils (habits traditionnels des femmes mayas), pantalons, chemises et draps aux couleurs des villages mayas, viandes, coqs, masques mayas, bijoux, babioles et toutes sortes de fruits, légumes, graines et épices.

On y trouve également, aux deux extrémités du cœur du marché, deux églises blanches immaculées.  À un bout, une église reçoit un rituel local très animé où les Mayas laissent des offrandes sur les marches, font sauter des pétards qui projettent des fleurs.  Par intervalles, des hommes en habits traditionnels font des processions sur les marches.  Même chose pour le groupe de musique.  Quand son tour fini, il quitte les marches en jouant en déambulant dans le marché.  L’intérieur de l’église est très intéressant.  Il y a des plaques de pierres au sol où les croyants (chrétiens-animistes) déposent des pétales de fleurs sur de la cendre chaude.  Ça sent très bon. 
Le marché
Le cimetière coloré

Le marché, les musiciens qui se promènent



On revient du plus grand marché d’Amérique centrale avec un collier pour Thomas, des fils pour qu’Élodie fasse des bracelets ainsi qu’un peigne et une petite sacoche pour Rachel.  Mais on revient avec la tête pleine des images, des odeurs et des sons qu’on a vécus là-bas.


Vue aujourd’hui sur la route entre Chichi et le lac Atitlan : un restaurant de mets chinois guatémaltèques.  Je me demande si ça goute comme au buffet du dragon à St-Ludger?


Senti hier: un tremblement de terre.  J'ai failli tomber.  Impressionnant, mais il faut s'y attendre ici.  Pas de quoi fouetter un chat. 

Vendredi et samedi, j’ai fait un peu de tourisme.  Ici, ils appellent ça la turista.  Je ne sais pas pourquoi ils appellent ça comme ça car ça ne donne pas le gout de voir des choses!  Après 5 immodiums et 4 thés à l’estragon (remède local), ça allait mieux.  Je dirais même que ça va très bien.  On va tous très bien.  J’espère que c’est la dernière fois que je vous parle de ce genre de tourisme…

1 commentaire:

madelis a dit...

Comme j'ai de bons souvenirs de Chichi... La foule dense, l'encens, la dévotion des gens dans cette mixture animiste-catholique... Et les visages burinés par le temps et les efforts ... Quel pays tout de même!

Bien contente de votre engouement pour ce pays que j'aime ...

Bonne continuation !