mercredi 6 juin 2012

Lima – 3 et 4 juin



Nous arrivons à Lima le dimanche 3 juin en après-midi par la voie des airs.  La région de Lima est sous les nuages.  En descendant, on dirait qu’on entre dans un lit de ouates.  À Lima, il pleut très peu, mais durant l’hiver, il y a un crachin constant.

À l’aéroport, un chauffeur de taxi prénommé Alberto nous prend en charge pour nous mener dans le quartier Miraflores où nous avons réservé un dortoir avec salle de bain privée dans un HI (auberge de jeunesse).  Lima est une grande ville et Miraflores est un de ses quartiers résidentiels et commerciaux plutôt chic.  Il nous faut 40 minutes entre l’aéroport et ce quartier.  Nous passons en bordure du Pacifique.  Le bord de mer, avec le ciel toujours gris de Lima en hiver, est un peu terne.  Mais il y a des surfeurs par dizaine.  La plage semble quand même animée.  En route, Alberto nous offre un tour de ville en taxi pour le lendemain : de 9h à 17h, on verrait tout!  Huit heures assis dans un taxi… non merci !  Par contre, nous acceptons sa deuxième offre... nous en reparlerons.
 
En fin d’après-midi, nous partons à la découverte de notre quartier.  En son centre, il y a un parc peuplé par de nombreux chats.  Devinez à qui cela fait le bonheur?  

Par la suite, nous allons souper sur la Calle Pizza, littéralement, la rue des Pizzas.  C’est un genre de rue Prince-Arthur.  Il y a beaucoup d’ambiance, car aujourd’hui, i y a un grand match de foot pour la sélection du Mondial 2014 : le Pérou affronte la Colombie dans un match décisif.  Rationnellement, les Limeños (habitants de Lima), ne donnent pas trop de chance au Pérou, mais  ils appuient fanatiquement leur équipe nationale.  Sur la rue, dans les restos, les gens portent des bandeaux, chapeaux, collants et chandails aux couleurs du Pérou.  C’est rouge et blanc, à part la frénésie et l’excitation, avec ces couleurs on se croirait au Canada! 

On s’assoit dans un restaurant de cette rue et nous nous commandons une parrilla (une montagne sur un mini BBQ de table) et une pizza.  Les enfants se procurent chacun un chapeau rouge et blanc.  Dès que des caméras s’approchent de notre table, Élodie s’allume et fait son spectacle de fan de l’équipe péruvienne.

Ensuite, nous retournons à notre HI.  Le HI de Lima/Miraflores est très intéressant.  À l’intérieur, il y a de belles boiseries, plusieurs cadres anciens et contemporains, un escalier monumental, une piscine creusée et une femme de chambre adorable et allumée : Irma!  Le lendemain, Irma nous passera sa carte de transport afin de nous éviter le frais d’achat d’une carte.  Nous n’aurons qu’à acheter quelques crédits de transport.  En soirée, on descanse (se repose) en écrivant le bogue sur Machu Picchu.  Les enfants se paient un programme double sur la grosse TV du salon.

Lundi matin, allons explorer le centre de lima.  On nous propose d’y aller avec le Métropolitain, un métro-bus de surface.  On y va, mais c’est compliqué.  Tout d’abord, pour avoir des crédits de transport, il faut avoir le montant juste, car ils ne donnent pas de changes. Ensuite, il faut avoir foi en la vie, car il n’y a ni carte, ni itinéraire, ni aucune indication sur les différentes voies (A, B, C,?) ni sur la séquence des stations.  Alors, bien entendu, on aura payé 10 soles de trop (3$) et on aura dépassé le centre-ville de plusieurs stations, car nous n’étions pas sur la bonne voie. 
 
Avec un peu d’aide, nous y sommes finalement arrivés.  La Place d’Armes n’est pas la plus belle Place d’Armes que nous ayons vue, mais elle est quand même coquette avec ses bâtiments colorés munis de belles cages (galeries fermées) en bois.  En périphérie, on y trouve aussi une belle petite galerie d’exposition gérée par la municipalité avec l’expo : « le portrait comme paysage social de Lima » rassemblant 3 artistes : un photographe et un dessinateur actuel ainsi qu’un dessinateur du 19e siècle.  Vraiment intéressant.
 
La suite de la visite, après un diner de poulet braisé dans un genre de St-Hubert local, consiste à remonter l’artère commerciale piétonnière jusqu’à l’autre place, la Plaza San Martin.  C’est une rue commerciale assez quelconque, mais en y voyant l’enseigne d’un cinéma, on s’y engouffre pour voir Blanca Nieves y el Cazador (Blanche Neige et le Chasseur).  À 4 Soles chacun (1,50$), on ne pouvait pas passer à côté !

Ensuite, on rembarque dans le Métropolitain, notre but étant de passer par la plage avant de souper.  Objectif manqué, car l’absence totale d’information et de plan dans le transport public nous empêche de progresser. On se reprendra.  On profite de notre retour dans Miraflores pour se trouver une cebecheria conseillée par le Routard pour souper.  Il semble que dans ce quartier, le Cebiche soit une spécialité du midi, car les Cebecherias sont toutes fermées!  Un cuadra (coin de rue) plus loin, on entre dans un sushi-bar.  On y déguste d’excellents sushis dont le maki au Cebiche. Miam!

En revenant vers notre HI, on s’arrête dans une peluqueria.  David avait grandement besoin de se faire dégager les oreilles.   On ira terminer la soirée au Salon du HI.  Nous commençons à les aimer ces divans.



Nous préparons une expédition vers le Nord, nous vous en reparlerons!

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