Nous arrivons à Lima le dimanche 3 juin en
après-midi par la voie des airs. La
région de Lima est sous les nuages. En
descendant, on dirait qu’on entre dans un lit de ouates. À Lima, il pleut très peu, mais durant
l’hiver, il y a un crachin constant.
À l’aéroport, un chauffeur de taxi prénommé
Alberto nous prend en charge pour nous mener dans le quartier Miraflores où
nous avons réservé un dortoir avec salle de bain privée dans un HI (auberge de
jeunesse). Lima est une grande ville et
Miraflores est un de ses quartiers résidentiels et commerciaux plutôt
chic. Il nous faut 40 minutes entre
l’aéroport et ce quartier. Nous passons
en bordure du Pacifique. Le bord de mer,
avec le ciel toujours gris de Lima en hiver, est un peu terne. Mais il y a des surfeurs par dizaine. La plage semble quand même animée. En route, Alberto nous offre un tour de ville
en taxi pour le lendemain : de 9h à 17h, on verrait tout! Huit heures assis dans un taxi… non merci ! Par contre, nous acceptons sa deuxième
offre... nous en reparlerons.
En fin d’après-midi, nous partons à la
découverte de notre quartier. En son
centre, il y a un parc peuplé par de nombreux chats. Devinez à qui cela fait le bonheur?
Par la suite, nous allons souper sur la Calle
Pizza, littéralement, la rue des Pizzas.
C’est un genre de rue Prince-Arthur.
Il y a beaucoup d’ambiance, car aujourd’hui, i y a un grand match de
foot pour la sélection du Mondial 2014 : le Pérou affronte la Colombie dans
un match décisif. Rationnellement, les
Limeños (habitants de Lima), ne donnent pas trop de chance au Pérou, mais ils appuient fanatiquement leur équipe
nationale. Sur la rue, dans les restos,
les gens portent des bandeaux, chapeaux, collants et chandails aux couleurs du
Pérou. C’est rouge et blanc, à part la
frénésie et l’excitation, avec ces couleurs on se croirait au Canada!
On
s’assoit dans un restaurant de cette rue et nous nous commandons une parrilla
(une montagne sur un mini BBQ de table) et une pizza. Les enfants se procurent chacun un chapeau
rouge et blanc. Dès que des caméras
s’approchent de notre table, Élodie s’allume et fait son spectacle de fan de
l’équipe péruvienne.
Ensuite, nous retournons à notre HI. Le HI de Lima/Miraflores est très
intéressant. À l’intérieur, il y a de
belles boiseries, plusieurs cadres anciens et contemporains, un escalier
monumental, une piscine creusée et une femme de chambre adorable et
allumée : Irma! Le lendemain, Irma
nous passera sa carte de transport afin de nous éviter le frais d’achat d’une
carte. Nous n’aurons qu’à acheter
quelques crédits de transport. En
soirée, on descanse (se repose) en
écrivant le bogue sur Machu Picchu. Les
enfants se paient un programme double sur la grosse TV du salon.
Lundi matin, allons explorer le centre de
lima. On nous propose d’y aller avec le
Métropolitain, un métro-bus de surface.
On y va, mais c’est compliqué.
Tout d’abord, pour avoir des crédits de transport, il faut avoir le
montant juste, car ils ne donnent pas de changes. Ensuite, il faut avoir foi en
la vie, car il n’y a ni carte, ni itinéraire, ni aucune indication sur les
différentes voies (A, B, C,?) ni sur la séquence des stations. Alors, bien entendu, on aura payé 10 soles de
trop (3$) et on aura dépassé le centre-ville de plusieurs stations, car nous
n’étions pas sur la bonne voie.
Avec un peu d’aide, nous y sommes
finalement arrivés. La Place d’Armes
n’est pas la plus belle Place d’Armes que nous ayons vue, mais elle est quand
même coquette avec ses bâtiments colorés munis de belles cages (galeries
fermées) en bois. En périphérie, on y
trouve aussi une belle petite galerie d’exposition gérée par la municipalité
avec l’expo : « le portrait comme paysage social de Lima »
rassemblant 3 artistes : un photographe et un dessinateur actuel ainsi
qu’un dessinateur du 19e siècle.
Vraiment intéressant.
La suite de la visite, après un diner de
poulet braisé dans un genre de St-Hubert local, consiste à remonter l’artère
commerciale piétonnière jusqu’à l’autre place, la Plaza San Martin. C’est une rue commerciale assez quelconque,
mais en y voyant l’enseigne d’un cinéma, on s’y engouffre pour voir Blanca Nieves
y el Cazador (Blanche Neige et le Chasseur).
À 4 Soles chacun (1,50$), on ne pouvait pas passer à côté !
Ensuite, on rembarque dans le
Métropolitain, notre but étant de passer par la plage avant de souper. Objectif manqué, car l’absence totale
d’information et de plan dans le transport public nous empêche de progresser.
On se reprendra. On profite de notre
retour dans Miraflores pour se trouver une cebecheria conseillée par le Routard
pour souper. Il semble que dans ce
quartier, le Cebiche soit une spécialité du midi, car les Cebecherias sont
toutes fermées! Un cuadra (coin de rue)
plus loin, on entre dans un sushi-bar.
On y déguste d’excellents sushis dont le maki au Cebiche. Miam!
En revenant vers notre HI, on s’arrête dans
une peluqueria. David avait grandement
besoin de se faire dégager les oreilles.
On ira terminer la soirée au Salon du HI. Nous commençons à les aimer ces divans.
Nous préparons une expédition vers le Nord,
nous vous en reparlerons!
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