vendredi 20 avril 2012

Bodegas à Mendoza


Mendoza est une vieille ville (1561).

Mendoza est une nouvelle ville (1863).

En effet, un gros tremblement de terre a tout foutu la ville à terre à la fin du 19e et ils ont tout rebâti en planifiant les espaces et les lieux à  la mode de cette époque. C’est Monsieur Ballofet, un français qui a planifié cette nouvelle ville.  C’est propre, aéré, à angle droit et plein d’arbres. Leur système de petits canaux de surface permet d’irriguer ces magnifiques arbres. Un autre aspect intéressant à souligner de cette ville, c’est qu’elle est bâtie sur une plaine semi-aride.  Grâce à son système efficace de canaux d’irrigation, elle est devenue la capitale du vin en Argentine.

De ce fait, nous avons profité de notre première journée complète à Mendoza pour effectuer une sortie touristico-vinviticole.  En plus simple, la tournée des bodegas (vignobles).  Cette excursion débutait avec la visite d’une Entreprise familiale qui produit de l’huile d’olives  de première qualité depuis 5 générations.  La présentation et les explications furent plus instructives pour nous que celle de la fabrication du vin.  Le procédé pour parvenir à une huile d’olive de grande qualité est fort intéressant et nécessite beaucoup de temps et d’olives pour faire un litre d’huile pressée à froid (8 kilos).  Voilà qui explique le prix.

Dans les différents apprentissages, nous savons maintenant qu’un jeune olivier à moins de 100 ans et un vieil olivier plus de 450 ans.  Que la petite olive produit plus d’huile que la grosse, car cette dernière contient plus d’eau et de chair.  Le dernier élément fut bien sur la dégustation.  Après ça, comment peut-on se retenir d’en acheter? Impossible!!! Nous sommes partis avec une excellente huile d’olives parfumée au romarin, une tapenade d’olives vertes et une de tomates séchées ainsi qu’un savon pour le corps.  La maison visitée s’appelle PARSAI!

 
Nous avons ensuite repris la route pour visiter 3 bodegas.  Une petite de type familiale qui ne produit que du vin rouge de garde (il ne commercialise aucun vin de moins de 6 ans).  La maison s’appelle Don Arturo. Ne la cherchée pas au Québec.

La seconde Bodega en était une plus industrielle.  Cependant, elle se spécialisait dans les vins sucrés et gazéifiés, comme nos grand-mères prenaient.  Hé oui, ça existe encore.  Nous avons donc à cet endroit, dégusté : Marsala, Moscato, Gamba de Pernice (ça pétille) et son homologue dans le rouge.  De là, nous sommes aussi reparti avec 2 bouteilles… un marsala et un moscato.  Si vous cherchez bien, vous pourrez certainement trouver.  La maison s’appelle FLORIO.
 
La dernière visite était dans une entreprise très industrielle.  La maison BAUDRON. À cet endroit, une découverte.  Ceux qui ont déjà visité des vignobles le savent probablement.  Et bien, comment le vin blanc peut se faire autant avec des raisins rouges que des blancs. L’important est de retirer la peau et les pépins dès le début du processus.  Et l’étape de fermentation se fait à froid. On s’y est procuré un bon vin blanc Torrontes.

Et surprise! Pour compléter cette excursion une visite de la plus vieille église de Mendoza (la seule ayant résisté au tremblement de terre de 1861).  Et bien, … c’est une église.

Après avoir perdu 2 heures à la poste argentine pour envoyer un colis, il nous reste simplement une heure pour visiter la ville avant de repartir pour le nord. 

Mendoza est une belle ville, mais notre hostel (un peu sale) et notre manque de temps pour profiter de la ville fait de ce lieu un arrêt moins mémorable.  Nous sommes dû pour le grand air et le dépaysement que ce voyage doit nous apporter. 

Nous prenons donc la route en fin d’après-midi.  Direction Villa Union, avec un transfert à San Juan. Transfert qui fut presque manqué dû à un départ retardé de Mendoza de notre premier autobus. Il nous reste donc moins de 15 minutes pour reprendre nos sacs dans la soute, acheter les billets pour le voyage San Juan-Villa Union, acheter un tit queuchose à grignoter et embarquer nos bagages dans l’autobus. Yé! On y arrive et on a même 3 minutes pour prendre notre temps. Entre Mendoza et San Juan (la deuxième ville du vin en Argentine) nous parcourons une pleine semi-arride. Des arbustes et du sable à perte de vue… et bien sur la cordillère du côté ouest.

La deuxième portion se passe dans le noir.  Nous arrivons vers 1h00 du matin à notre hôtel.  Nous avons hâte de voir  à quoi ressemblera notre paysage. 

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