Mendoza est une vieille ville (1561).
Mendoza est une nouvelle ville (1863).
En effet, un gros tremblement de terre a
tout foutu la ville à terre à la fin du 19e et ils ont tout rebâti
en planifiant les espaces et les lieux à
la mode de cette époque. C’est Monsieur Ballofet, un français
qui a planifié cette nouvelle ville.
C’est propre, aéré, à angle droit et plein d’arbres. Leur système de
petits canaux de surface permet d’irriguer ces magnifiques arbres. Un autre
aspect intéressant à souligner de cette ville, c’est qu’elle est bâtie sur une
plaine semi-aride. Grâce à son système efficace
de canaux d’irrigation, elle est devenue la capitale du vin en Argentine.
Dans les différents apprentissages, nous
savons maintenant qu’un jeune olivier à moins de 100 ans et un vieil olivier
plus de 450 ans. Que la petite olive
produit plus d’huile que la grosse, car cette dernière contient plus d’eau et
de chair. Le dernier élément fut bien
sur la dégustation. Après ça, comment
peut-on se retenir d’en acheter? Impossible!!! Nous sommes partis avec une
excellente huile d’olives parfumée au romarin, une tapenade d’olives vertes et
une de tomates séchées ainsi qu’un savon pour le corps. La maison visitée s’appelle PARSAI!
Nous avons ensuite repris la route pour
visiter 3 bodegas. Une petite de type
familiale qui ne produit que du vin rouge de garde (il ne commercialise aucun
vin de moins de 6 ans). La maison
s’appelle Don Arturo. Ne la cherchée pas au Québec.
La seconde Bodega en était une plus
industrielle. Cependant, elle se
spécialisait dans les vins sucrés et gazéifiés, comme nos grand-mères prenaient. Hé oui, ça existe encore. Nous avons donc à cet endroit, dégusté :
Marsala, Moscato, Gamba de Pernice (ça pétille) et son homologue dans le
rouge. De là, nous sommes aussi reparti
avec 2 bouteilles… un marsala et un moscato.
Si vous cherchez bien, vous pourrez certainement trouver. La maison s’appelle FLORIO.
La dernière visite était dans une
entreprise très industrielle. La maison
BAUDRON. À cet endroit, une découverte.
Ceux qui ont déjà visité des vignobles le savent probablement. Et bien, comment le vin blanc peut se faire
autant avec des raisins rouges que des blancs. L’important est de retirer la
peau et les pépins dès le début du processus.
Et l’étape de fermentation se fait à froid. On s’y est procuré un bon vin blanc
Torrontes.
Et surprise! Pour compléter cette excursion
une visite de la plus vieille église de Mendoza (la seule ayant résisté au
tremblement de terre de 1861). Et bien,
… c’est une église.
Après avoir perdu 2 heures à la poste
argentine pour envoyer un colis, il nous reste simplement une heure pour
visiter la ville avant de repartir pour le nord.
Mendoza est une belle ville, mais notre
hostel (un peu sale) et notre manque de temps pour profiter de la ville fait de
ce lieu un arrêt moins mémorable. Nous
sommes dû pour le grand air et le dépaysement que ce voyage doit nous
apporter.
Nous prenons donc la route en fin
d’après-midi. Direction Villa Union,
avec un transfert à San Juan. Transfert qui fut presque manqué dû à un départ
retardé de Mendoza de notre premier autobus. Il nous reste donc moins de 15
minutes pour reprendre nos sacs dans la soute, acheter les billets pour le
voyage San Juan-Villa Union, acheter un tit queuchose à grignoter et embarquer
nos bagages dans l’autobus. Yé! On y arrive et on a même 3 minutes pour prendre
notre temps. Entre Mendoza et San Juan (la deuxième ville du vin en Argentine)
nous parcourons une pleine semi-arride. Des arbustes et du sable à perte de
vue… et bien sur la cordillère du côté ouest.
La deuxième portion se passe dans le
noir. Nous arrivons vers 1h00 du matin à
notre hôtel. Nous avons hâte de
voir à quoi ressemblera notre paysage.
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