Dès notre arrivée, nos croyances ont été changées. Les routes sont plus que carrossables, et
véritablement propres. On quittait le
monde du déchet partout pour une métropole muy LIMPIA. Santiago est une ville moderne. Une grande métropole de 7 millions
d’habitants encerclée par des hautes montagnes.
Santiago m’impressionne chaque jour. C’est Montréal (une ville pas
nécessairement parmi les plus belles, mais bien vivante) en trois fois plus
grand. La modernité, les facilités, les
commodités… tout y est. L’eau est même
potable au robinet! Y’a juste la présence
du smog qui est visible à l’œil nu… qui assombrie son portrait. Les musées ne sont pas très grands, mais ils
sont de qualité et abordables (environ 2$ par adulte et gratuits pour les
enfants. Pour la famille le plus chère payée est 7,000 pesos chiliens soit max.
15$ canadien. Nous y nourrissons donc notre banque de créativité pour pas trop
cher. Un autre aspect appréciable est la qualité de la nourriture et du service
dans les restaurants et aussi la possibilité de trouver des aliments raffinés,
pour nous épicuriens que nous sommes, nous y trouvons bien des finesses que
nous n’avions point dégustées depuis notre départ. Alors vin chilien,
saucissons, fromages, pesto, … ces douceurs honneurs nos repas du soir.
Et le point aussi qui m’a aussi surpris est le sentiment de
sécurité. On n’exhibe quand même pas tous nos gadgets, mais on se promène
aisément. Pour l’instant, aucun signe
insécurisant.
Les Chiliens sont des personnes qui ressemblent un peu aux nord-américains
sur le plan physique, quoiqu’avec quelques traits distinctifs, comme un peu
plus bronzés et cheveux et yeux foncés.
Ils sont beaux et en ville ils sont en tenue … de ville (chemise-cravate,
tailleur, robe).
L’autre aspect agréable, du moins pour le temps que nous y
sommes est la température. Le climat est
sec, alors on ne sue pas à grosses gouttes, et les mauvaises odeurs sont moins
poignantes. On est bien. Passer
l’automne à 31C, c’est plus qu’agréable.
Les signes de l’automne sont tout de même là, feuilles qui tombent,
soirées plus fraiches et les vêtements d’hiver dans les boutiques.
Jour 5
Lundi. Nous débutons
notre journée en tournant à gauche plutôt qu’à droite. On remarque que nous sommes à quelques pas du
MALL de Chine. Nous y arrêtons quelques
minutes pour chercher un adaptateur pour la DSi des enfants. Nos Macs ont
l’avantage de n’avoir point besoin d’un transformateur, car ici le courant
c’est du 220v et nous avons sauté les 2 prises des DSi… ensuite, nous arrivons
juste à temps pour voir la fin de la parade du changement de garde devant le
palais présidentiel (immeuble qui semble un peu écraser par la grande avenue et
des grands bâtiments de chaque côté) Et que voyons nous en y arrivant… le
centre culturel du palais présidentiel! Quel bonheur! On annonce une exposition
sur l’Inde. Super, un beau sujet à présenter aux enfants. Alors on entre. On cherche la billetterie! Et
bien c’est gratuit le lundi matin entre 10h00 et 12h00 pour toutes les
expositions du centre. Quelle bonne
nouvelle. Nous avons donc l’occasion de
faire là trois expositions différentes.
La première est celle des œuvres de Violeta Parra, une artiste très
importante au Chili. (peinture, chanson,
œuvres brodées) Un bel univers. Il y a
des tableaux interactifs et aussi, des toiles et des chansons lorsque nous nous
arrêtons sur certaines pastilles au sol.
La deuxième exposition était celle sur l’Inde. Beaucoup de statues (dont plusieurs aux seins
proéminents – l’expos vient de Los Angeles… c’est peut-être pour ça!) et
d’images de dieux avec des têtes d’animaux (surtout l’éléphant). La troisième est une petite exposition
interactive sur le son et la couleur.
Plusieurs manipulations d’écran pour créer de la couleur, des formes et
des sons. Thomas nous a fait la
confidence qu’il pourrait passer une semaine à l’intérieur sans problème. Et en sortant… dans les vitrines
présentations de meubles design… qui nous inspirera certainement quelques
jolies commandes à beau-papa.
Pour finir la journée, la contrepartie de notre cinéma
répertoire de la journée précédente fut d’aller voir des films aux goûts des
enfants. Il y a eu séparation des sexes sur cette activité. Le choc des titans 2 pour les gars et El
Lorax pour les filles.
Jour 6
On essaie le MÉTRO! (nouvelle belle surprise, les wagons
sont modernes un peu comme à Barcelone) Nous nous rendons au bout de notre
ligne pour aller voir le plus grand centre d’art et d’artisanat de Santiago.
160 ateliers dans un ancien monastère de dominicains, le tout dans un style
colonial! Partir demain pour le Québec,
Rachel aurait vidé son sac pour emporter des créations culinaires et
artistiques. Ils resteront un bon
souvenir. (sauf le Merken que nous pourrons vous faire goûter à notre retour,
qui est un mélange d’épices piquant et fumé)
Ensuite,… nous tentons notre chance à pied pour le Musée de
la mode. Trajet qui est en dehors de
notre guide. 2h00 plus tard, nous y
sommes. Il ne reste que 50 minutes pour
visiter l’exposition sur la mode des années 80.
Ce fut amplement et ce fut très intéressant. La visite de ce musée était une demande
spéciale d’Élodie et nous sommes tous contents d’y être allés.
Sanhattan |
On est revenu en MÉTRO à l’heure de pointe. On s’est senti un peu comme des
sardines. Une chance que ce n’était pas
ça que nous mangions pour souper. Les
enfants ont bien aimé ce tour de MÉTRO (gratuit pour les enfants!).
Ce soir, on écoute la version télé du film sur Violeta Parra
« Violeta se fue a los cielos ».
Un film de Andres Wood (réalisateur chilien) qui a gagné un prix
important au dernier festival de Sundance.
On vous dit aurevoir car il débute dans 2 minutes!
P.S. : La première partie du film vient de se
terminer. Ça continue mercredi soir,
même heure, même poste! Cette Violeta
est une artiste vraiment fascinante.
C’était voix importante du Chili.
Pas au sens de voie « machine » (comme Céline), mais de voie
de l’âme. Elle exprime l’âme du peuple
chilien par son chant et par ses œuvres plastiques. Elle a aussi mené une recherche sur le
terrain pour dénicher les chants oubliés des paysans. Ça me fait penser à un ami québécois (Salut
Michel !).
Aucun commentaire:
Publier un commentaire