Les
Chiliens ont un drôle d’accent. Quand
ils parlent (dans la rue ou à la télé), ils oublient souvent des
« S ». Par exemple, ils
diraient « Critina eta una peta » plutôt que « Cristina esta una
pesta ». Ou : « como
eta / Buena tardè » plutôt que « como estas / buenas
tardes ». C’est « cute ».
Les
commerçants chiliens semblent avoir opté, en langage économique, pour la
« spécialisation des espaces ».
En effet, entre deux coins de rue, on retrouve une concentration de
boutiques semblables. On est passé par
le coin des lampes et lumières, le coin des librairies de livres usagés, le
coin des alternateurs, celui des vendeurs de poissons et même un passage avec
des dizaines de salons de coiffure sur au moins deux étages d’allées.
Pour
la 3e fois depuis notre arrivée, lors d’une conversation avec un Chilien
(à l’épicerie cette fois), on se fait mettre en garde sur les problèmes de
sécurité en soirée dans le centre de la capitale. Disons qu’on ne peut pas trop s’en rendre
compte car on reste dans un bloc sécurisé et on ne sort pas le soir après 19h30
(on marche bien assez le jour!!!)
Jour 7
Ce
matin, on prend l’Alameda vers le nord.
On veut se rendre au Planetarium.
On y croise plusieurs étudiants en « accueil et intégration »
(en chandail déchiré, avec des œufs cassés sur la tête et sentant le jus de
poisson). On dirait qu’il y a des
universités à chaque coin de rue! Faut
dire que la région métropolitaine de Santiago c’est plus de 14 millions de
personnes.
Une
fois rendus… le planetarium est fermé!
On bifurque vers l’est pour aller visiter les musées dans le secteur du
« Parque Quinta Normal ». Ça
nous fait passer dans un quartier un peu plus paumé de Santiago (Brasil y
Republica). Deux belles visites.
Tout
d’abord, le Musée de la mémoire et des droits humains. Encore un beau bâtiment contemporain très
typé. À l’intérieur, belle
sensibilisation sur le coup d’état de 1973 et les atrocités commises par le
régime de Pinochet. Sujet qui suscite,
encore là, plusieurs questions des enfants.
Il y a aussi des explications sur les problèmes de droits humains
ailleurs dans le monde et les nombreuses commissions de vérité ayant eu lieu
dans le monde. La visite se termine par
une exposition d’œuvres de Fernando Botero (vous savez, les fameuses grosses
femmes!). Cette expo représente plutôt
les prisonniers d’Abu
Grhaib torturés par les Américains suite à la guerre d’Irak.
Deuxième
visite de la journée : le musée des sciences et de la technologie. Un beau petit bâtiment à colonnes dans le
parc, mais une exposition semblant datée d’avant le coup d’État! Par contre, un animateur-prof de science
sauté nous a fait un bel atelier avec des démonstrations impliquant les enfants
sur l’électricité (les boules qui font lever les cheveux), la lumière (la
chambre obscure) et le son (se construire une caisse de son avec une cane, de
la bobine et des aimants). Vraiment
charmant et pédagogique le « Señor profesor».
Jour 8
Nouvelle
journée qui commence par le métro. On se
rend en dehors du centre, station « Mirador ». Chaque fois qu’on sort du centre, on voit
l’horizon. Les belles montagnes à l’est
de Santiago où l’on voit quelques sommets recouverts de neige éternelle.
Notre destination du jour est le MIM. Pas le mime Bruno Blanchet, mais le Musée
Interactif du Mirador. C’est un peu
comme le musée de la veille (des sciences et technologies) mais à la mode de
2012 et en beaucoup plus grand. Vraiment
un coup de cœur de la ville. Beau
bâtiment archidesign en béton et en bois et de nombreuses stations
interactives. Élodie a trippé sur la
station des bulles à savon et Thomas-Xavier sur toutes les stations! On pourrait facilement y passer une journée
entière. Nous, faute de temps, on est
resté environ 5h.
Rachel
a dit toute la journée : « wouin, c’est vraiment un super endroit
pour les enfants » et en même temps pour les parents qui peuvent laisser
les enfants toucher à tout, courir partout, sauter… tout est conçu pour eux, et
en plus y’a pas de risque de les perdre.
2 commentaires:
Bravo aux parents car c'est sans doute le plus beau cadeaux que vous pourrez faire a vos deux amours.
Martin du café.
Une autre belle journé de découverte. Pour le musé de la mémoire et Botéro, disons que je préfère ces sculptures toutes en volume (comme il dit lui-même). Lise
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