Vendredi
saint à Santiago (jour 9)
C’est le début de la grande fin de semaine
pascale. Plusieurs commerces sont
fermés. Les bureaux aussi. Le centre-ville est vide. Les parcs et attractions sont pleins de
familles.
Virée ce matin dans le Bellavista pour
visiter la Chascona. La maison de ville
du poète Pablo Néruda. Une étrange maison,
construite en trois parties détachées (il fallait sortir dehors pour passer
d’une partie à l’autre). Ça doit être
l’ancêtre des semi-détachées !!! On en a
appris un peu plus sur cette maison qui fut d’abord le repaire de Néruda et de
sa maîtresse Matilde (qui lui inspira les magnifiques poèmes des « Vers du Capitaine ») et qui s’agrandit peu à peu suite à leur union
officielle. C’est là qu’il mourut, dix
jours après le coup d’État de septembre 1973.
Mort d’un cancer et de tristesse (il était un communiste et travaillait
avec le président socialiste Allende, dont il a d’ailleurs été l’ambassadeur en
France en 1971). Après le coup d’État,
ses maisons ont été saccagées et confisquées.
Mais sa femme Matilde a pris soin de la Chascona jusqu’à sa propre mort
(en 1985) et Néruda et elle ont pu être déplacés et enterrés ensemble dans le jardin de la
maison de la Isla Negra (ouest de Santiago) en 1992.
Pour diner, on a gouté au fameux Pastel de
choclo. Le premier qui nous écrit la
recette, on lui en prépare au Québec (ajout: c'est Jocelyn qui gagne).
C’est une spécialité chilienne qu’on a bien aimée. Un indice… ce n’est
pas un dessert.
Ensuite, comme on veut prendre l’air un peu
plus, on décide de s’attaquer au Cerro San Cristobald, la plus haute colline et
le plus grand parc de Santiago (2 fois Central Park). Pas de chance, on n’est pas les seuls à avoir
cette idée, la file du funiculaire est longue comme… le trajet Québec-Montréal.
Nous décidons donc de poursuivre pour aller
au musée de l’aviation. Un trajet de métro pour se rendre de Bellas-Artes à
Quinta-Normal… arrivé là une petite exposition sur les grandes extinctions
animales… Dans le métro, on croise un musicien des Andes avec une guitare et
une flûte inca… ça nous fait penser au métro de Montréal. On sort, on se rend au Parc Quinta-Normal et
on cherche le musée de l’aviation… dommage il est déménagé, on n’arrive pas
vraiment à nous dire où. On décide alors
d’aller voir le musée d’histoire naturelle situé dans ce même parc. Eh bien! il
est aussi fermé pour rénovation (dû au tremblement de terre de 2010). On s’assoit quelques instants dans ce parc
qui offre plusieurs jeux d’eau. Les
enfants en profitent pour se rafraichir.
C’est un bel adon, il fait justement chaud et on n’a pas eu beaucoup de
résultats depuis la Chascona.
Maintenant que nous avons repris un peu de
nos forces, nous décidons de nous rendre vers une valeur sûre! Le centre
culturel Mapocho (ancienne gare en acier creuzot). On y découvre des œuvres photographiques et
mixtes très contemporaines, mais aussi un bâtiment impressionnant (intérieur de
l’ancienne gare) où le son est atténué par les formes. C’est une drôle de
sensation que d’arriver dans une espèce de vide sonore.
David veut finir la journée par una Cerveza artisanale dans notre quartier
favori (Lastarria) et bien devinez quoi… elle a fermé exactement au moment où
nous arrivions. Zut, flûte, caca boudin.
Nous avons alors opté pour recommencer
une expérience qui avait été concluante au Wonderfull café à la porte d’à côté.
La journée fut tout de même agréable, mais
demain, nous espérons trouver moins de portes fermées.
IMPRESSIONS
SUR SUPPLÉMENTAIRES
Les parcs, les rues et les métros de
Santiago sont remplis d’amoureux. À chaque
fois qu’on se trouve dans ces endroits, on croise des amoureux enlacés
s’embrassant de longues minutes. C’est
probablement comme à Prague, car c’est ce qu’on dit de cette ville. Mais on n’est jamais allé (pas encore du
moins…).
Jour
10 – Et ils se reposèrent…
Samedi. On se lève tôt pour nous rendre au
Cinéma. On souhaite profiter du fait que
les 2 films qui intéressent les enfants commencent à la même heure… 10h10. Nous tombons donc d’accord sur John Carter
pour les gars et Espejito Espejito (Miroir Miroir) pour les filles. Après, nous rentrons à l’appartement, lire,
mettre nos ordis à jour et planifier un peu la suite des choses pour le
voyage.
Dimanche matin on marche sournoisement dans
les rues de la ville sans dire où nous nous en allons. Nous voulons découvrir
un autre très grand parc de Santiago.
Sur le chemin, on découvre une rue barrée tous les dimanches par
l’Institut national de Sport pour la pratique d’activités physiques. Au bout du chemin, un parc qui offre des
installations pour faire de l’activité physique.
Quelques rues plus loin, nous sommes rendus à destination. Fantasilandia! La Ronde de Santiago (pour le quart du prix). Thomas-Xavier dépasse les 140 cm qui lui permettent d’entrer dans tous les manèges sans être accompagnés… Élodie quant à elle fait plus de 130 cm, mais doit être accompagnée dans quelques manèges. On a été chanceux, le parc n'est pas trop rempli et il y a des nuages. La journée est confortable.
Quelques rues plus loin, nous sommes rendus à destination. Fantasilandia! La Ronde de Santiago (pour le quart du prix). Thomas-Xavier dépasse les 140 cm qui lui permettent d’entrer dans tous les manèges sans être accompagnés… Élodie quant à elle fait plus de 130 cm, mais doit être accompagnée dans quelques manèges. On a été chanceux, le parc n'est pas trop rempli et il y a des nuages. La journée est confortable.
Jour 12
Lundi.
La vie reprend en ville. Tous les
commerces sont ouverts. Notre but
aujourd’hui : retourner chez Zabo et se reprendre des fameux sushis que
nous avions goûtés en arrivant. Mission réussie. Saveurs au rendez-vous.
Le reste de l’après-midi, on visite une galerie
d’art et on achète des bobettes aux enfants (ça grandit en 3 mois une petite
puce et un petit pou). On repasse
ensuite par la librairie française pour s’acheter des livres pour lire et pour
planifier la suite du voyage en Argentine et au Pérou.
Vous comprenez que 11 jours c’est assez
pour voir les attraits importants. Par
la suite, on repasse par les endroits qu’on a aimés.
1 commentaire:
Du pâté chinois avec du poulet et de l'ail ; ça c'est de la gastronomie.
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