Lundi 5 mars. Peu de
soleil, mais journée incroyable.
Nous sommes arrivés la veille. Un voyage de 12 heures en autobus entre San
Pedro et Semuc Champey. 12 heures c’est
long, surtout quand ça devient 15h. Mais
la dernière demi-heure entre Lanquin et Semuc Champey, dans la « rain
forest », dans la boite d’un pick up, à la belle étoile, a effacé en
quelques instants toutes ces heures de déplacement. David, Thomas-Xavier et Élodie, accompagnés
de leurs nouveaux amis étrangers étaient comme des Indiana Jones debout dans
cette boite de pick-up.
Retour au lundi matin. On se fait montrer un raccourci dans la
forêt pour se rendre au parc des cascades de Semuc Champey. Un garçon qui travaille pour l’hôtel nous
accompagne. Il nous renseigne sur les
spécificités de la région. Il nous fait
goûter à la cardamone, nous présente l’arbre qui sécrète une gomme qui est
utilisé comme encens et finalement, nous initie à l’utilisation d’un fruit (l’oxote)
pour se faire du maquillage. Tous les
guides doivent faire ça, car en arrivant aux cascades, d’autres visiteurs ont
la même bouille.
La vue du haut de ce raccourci est FABULEUSE, montagnes,
valons, culture dans les montagnes, nuages… les oiseaux, les papillons, une
nature abondante.
Et nous voilà à Sémuc Champey!
Oh!, les cascades! On
ne les voit pas tout de suite. On
commence par grimper pour se rendre au
Mirador qui permet de voir le site du haut. On annonce qu’il faudra 1h15 pour
se rendre… à la blague, nous disons qu’il en faudra certainement près du
double. Car l’estimation du temps chez les Guatémaléques n’est pas toute à fait
leur force… mais ça on en reparlera une autre fois… Mais curieusement, pour
cette fois-ci la course s’est terminée après une bonne demi-heure pour
atteindre l’endroit, et là… on les voit.
C’est magnifique vu de haut. Mais
c’est encore mieux quand on plonge dedans!
Plus d’une quinzaine de fosse à l’eau claire et bleuté. On saute, on nage et on glisse d’une fosse à
l’autre. Des heures de plaisir.
En somme, c’est un endroit à ne pas manquer.
Nous désirons attirer votre attention sur d’autres petites
anecdotes de la journée.
Journée bien agréable pour notre « groupe ». Élodie
a baptisé notre assortiment de touristes internationaux : « le
groupe ». Ça a créé l’unité et nos
comparses trouvaient tous ça bien « cute ». À la sortie du parc, un agent du parc a
interpelé l’américain et l’argentine en croyant qu’ils étaient les parents de
Thomas et Élodie. (Une question de
ticket entre deux guérites qui ont été mal comptabilisés.) Après cet évènement,
ils ont eu droit au surnom de maman 2 et papa 2.
Le 7D de David a été trempé dans son sac étanche grâce à la
gourde qui s’y est déversée. Le sac est
vraiment étanche. L’eau ne sort pas!
Le I-Pod de Rachel est tombé dans l’eau, et s’est fait volé…
et elle l’a retrouvé!
On s’est fait accoster par un groupe d’enfants environ 200
mètres avant notre hostel. C’est en plein chemin forestier. Il n’y a que notre petit hostel et leur
habitation dans le coin. Alors Rachel a
eu la bonne idée d’aller voir à cette habitation s’il n’y avait pas
« quelqu’un qui l’aurait trouvé dans le chemin… ». Effectivement, en expliquant son histoire au
père de famille, celui-ci à tout de suite su de quoi il s’agissait et a demandé
aux enfants de le rendre, non sans tenter de négocier à son tour. Finalement, tout est bien qui finit bien et
la morale de cette anecdote est : quand de mignons petits enfants viennent
vous tourner autour, surveillez vos poches, on ne sait jamais.
Mardi matin 5h20, on quitte le El Zapote en direction de Rio
Dulce. Ça devrait être un voyage de 7-8
heures. La première demi-heure est dans
le pick-up, mais comme il pleut, on est sous une toile qui emprisonne la
merveilleuse odeur d’huile usée. Le reste
sera en charter (mini-bus). Quatre
heures après le départ… surprise, on nous a vendu un billet Semuc-Rio Dulce,
mais notre charter ne va pas plus loin que El Rancho. Wow!
Il faudra se tapper le reste en autobus interurbain. Au moins, le chauffeur nous rembourse la
partie qu’il ne nous transportera pas.
Huit-neuf heures plus tard, on arrive à Rio Dulce (vers
18h30). Ça semble très beau, mais on ne
verra la petite ville que quelques minutes avant de s’enfoncer en lancha dans
les méandres des bras qui alimentent le
rio Dulce. En débarquant de l’autobus,
on s’est fait proposer un charmant hotel tenu par un australien et une
mexicaine. La Kangaroo. Charmant.
On se croirait dans la jungle (je crois qu’on y est en fait). Demain matin, on reprend une lancha en
direction de Livingston.
2 commentaires:
Toujours passionnant. J'ai hâte de voir les images de votre île et des coraux qui l'entourent.
Passionnant. J'ai hâte de voir votre île et les coraux. On prendrait aussi une photo de profil...
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