mercredi 7 mars 2012

Semuc Champey... et quelques anecdotes



Lundi 5 mars.  Peu de soleil, mais journée incroyable.
Nous sommes arrivés la veille.  Un voyage de 12 heures en autobus entre San Pedro et Semuc Champey.  12 heures c’est long, surtout quand ça devient 15h.  Mais la dernière demi-heure entre Lanquin et Semuc Champey, dans la « rain forest », dans la boite d’un pick up, à la belle étoile, a effacé en quelques instants toutes ces heures de déplacement.  David, Thomas-Xavier et Élodie, accompagnés de leurs nouveaux amis étrangers étaient comme des Indiana Jones debout dans cette boite de pick-up.

Vers 23h30, on arrive au Zapote avec nos 3 comparses de voyage.  L’ambiance dans ce resto-dortoir perdu dans la forêt est intéressante.  En plus de nos trois nouveaux amis Canadien, Américain et Australien, on y rencontre une amie d’Argentine.  L’espagnol des argentins est différent d’ici.  C’est chantant, c’est cute.  Ils disent cho, chama et pocho au lieu de yo, llama et pollo et omettent plusieurs « s » dans les mots (comme eta au lieu de esta).

Retour au lundi matin.   On se fait montrer un raccourci dans la forêt pour se rendre au parc des cascades de Semuc Champey.  Un garçon qui travaille pour l’hôtel nous accompagne.  Il nous renseigne sur les spécificités de la région.  Il nous fait goûter à la cardamone, nous présente l’arbre qui sécrète une gomme qui est utilisé comme encens et finalement, nous initie à l’utilisation d’un fruit (l’oxote) pour se faire du maquillage.  Tous les guides doivent faire ça, car en arrivant aux cascades, d’autres visiteurs ont la même bouille. 

Voir ce vidéo.

La vue du haut de ce raccourci est FABULEUSE, montagnes, valons, culture dans les montagnes, nuages… les oiseaux, les papillons, une nature abondante.

Et nous voilà à Sémuc Champey!

Oh!, les cascades!  On ne les voit pas tout de suite.  On commence par grimper  pour se rendre au Mirador qui permet de voir le site du haut. On annonce qu’il faudra 1h15 pour se rendre… à la blague, nous disons qu’il en faudra certainement près du double. Car l’estimation du temps chez les Guatémaléques n’est pas toute à fait leur force… mais ça on en reparlera une autre fois… Mais curieusement, pour cette fois-ci la course s’est terminée après une bonne demi-heure pour atteindre l’endroit, et là… on les voit.  C’est magnifique vu de haut.  Mais c’est encore mieux quand on plonge dedans!  Plus d’une quinzaine de fosse à l’eau claire et bleuté.  On saute, on nage et on glisse d’une fosse à l’autre.  Des heures de plaisir.

En somme, c’est un endroit à ne pas manquer. 


Nous désirons attirer votre attention sur d’autres petites anecdotes de la journée. 

Journée bien agréable pour notre « groupe ». Élodie a baptisé notre assortiment de touristes internationaux : « le groupe ».  Ça a créé l’unité et nos comparses trouvaient tous ça bien « cute ».  À la sortie du parc, un agent du parc a interpelé l’américain et l’argentine en croyant qu’ils étaient les parents de Thomas et Élodie.  (Une question de ticket entre deux guérites qui ont été mal comptabilisés.) Après cet évènement, ils ont eu droit au surnom de maman 2 et papa 2.

Le 7D de David a été trempé dans son sac étanche grâce à la gourde qui s’y est déversée.  Le sac est vraiment étanche.  L’eau ne sort pas!

Le I-Pod de Rachel est tombé dans l’eau, et s’est fait volé… et elle l’a retrouvé!
On s’est fait accoster par un groupe d’enfants environ 200 mètres avant notre hostel. C’est en plein chemin forestier.  Il n’y a que notre petit hostel et leur habitation dans le coin.  Alors Rachel a eu la bonne idée d’aller voir à cette habitation s’il n’y avait pas « quelqu’un qui l’aurait trouvé dans le chemin… ».  Effectivement, en expliquant son histoire au père de famille, celui-ci à tout de suite su de quoi il s’agissait et a demandé aux enfants de le rendre, non sans tenter de négocier à son tour.  Finalement, tout est bien qui finit bien et la morale de cette anecdote est : quand de mignons petits enfants viennent vous tourner autour, surveillez vos poches, on ne sait jamais.

Mardi matin 5h20, on quitte le El Zapote en direction de Rio Dulce.  Ça devrait être un voyage de 7-8 heures.  La première demi-heure est dans le pick-up, mais comme il pleut, on est sous une toile qui emprisonne la merveilleuse odeur d’huile usée.  Le reste sera en charter (mini-bus).  Quatre heures après le départ… surprise, on nous a vendu un billet Semuc-Rio Dulce, mais notre charter ne va pas plus loin que El Rancho.  Wow!  Il faudra se tapper le reste en autobus interurbain.  Au moins, le chauffeur nous rembourse la partie qu’il ne nous transportera pas.

Huit-neuf heures plus tard, on arrive à Rio Dulce (vers 18h30).  Ça semble très beau, mais on ne verra la petite ville que quelques minutes avant de s’enfoncer en lancha dans les méandres des  bras qui alimentent le rio Dulce.  En débarquant de l’autobus, on s’est fait proposer un charmant hotel tenu par un australien et une mexicaine.  La Kangaroo.  Charmant.  On se croirait dans la jungle (je crois qu’on y est en fait).  Demain matin, on reprend une lancha en direction de Livingston.

2 commentaires:

Jocelyn a dit...

Toujours passionnant. J'ai hâte de voir les images de votre île et des coraux qui l'entourent.

Jocelyn a dit...

Passionnant. J'ai hâte de voir votre île et les coraux. On prendrait aussi une photo de profil...