Jour 2 : La Valle de la Luna
Jour 3 : congé d’excursion (mais pas congé d’école…)
Jour 4 : Lagunas altiplanicas
Jour 5 : Journée relaxe et départ vers Arica en soirée.
Notre première excursion s’est fait à pied. La Valle de la Muerte est à 5 km du
village. Un canyon dans la cordillère de
sel. Des collines de sables et de sel
compactés. Au bout du canyon, on atteint
les grandes dunes que nous montons péniblement (le sable, c’est pire que la
poudreuse, on n’atteint jamais le fond).
Du haut, la vue est fantastique vers les volcans (dont le pic parfait du
Licancabur). Et ici, il y a des
sandboarders! Une planche de snow et
hop, on descend… péniblement. Nous, nous
serons des sandrunners! C’est beaucoup
plus amusant de courir dans ce sable comme des perdues! David l’a fait. Rachel l’a fait. Les enfants aussi (voir la vidéo...). Deux fois. Ils ont avalé chacun une tasse de
sable et ont ri, ri, ri. Ils veulent
revenir si on a le temps.
Le soir, on retrouve Jérôme (ami français en tour du monde
rencontré à Valparaiso) pour un souper à 5.
Mais avant, nous allons louer nos vélos pour l’excursion du
lendemain.
Pour le souper, nous partageons deux bonnes bouteilles de
vin Malbec et nous essayons la fameuse Parillada. C’est la parilla (grillade à la mode
argentine), puissance 10! En effet, un
mini BBQ (au charbon) est déposé au centre de la table avec 2 steaks, une
cuisse de poulet, 2 boudins, 2 saucisses, deux morceaux de porc, des abats et
des patates. Un peu trop pour une famille
de 4, mais très très bon.
Deuxième jour, on se lève tôt et on déjeune au froid (ça conserve,
il paraît). Nous quittons vers 8h pour la Valle de la Luna. Tuque, gants et polar sont nécessaires. Au début, Élodie est très insécure. Elle n’est pas habituée aux freins à main et
aux vitesses. Mais après une crise et 15
minutes de vélo, elle retrouve le plaisir de rouler. Plus de 12 km de vélo pour se rendre dans la
Valle de la Luna, un autre secteur de la cordillère de sel. Le paysage est plus
varié que la Valle de la Muerte.
On
débute par la visite d’un petit canyon qui se transforme rapidement en
caverne. Les enfants adorent. Nous
aussi. Nous y retournons une deuxième fois à la fin de la randonnée. Le sol est tout en texture : sel
granuleux, sel vitreux, sel et sable compactés.
En sortant de la caverne, on se
croirait dans un paysage lunaire!!! Ah!
Tiens, ce doit être pour ça la Valle de la Luna!
On atteint un beau mirador sur une dune, mais on ne se rend
pas jusqu’au bout de la Valle de la Luna.
Ça monte beaucoup et le soleil arrive à
son zénith. Bien qu’il fasse assez froid pour porter des mitaines le matin, en
journée, c’est en haut de 20 et ici, le soleil brûle. On ne veut pas rôtir sur la route. Le retour se passe bien, bien que ça monte tranquillement
pendant le ¾ du voyage.
Après une pause empanadas à notre hostel (La Rose
d’Atacama), nous réenfourchons nos vélos pour atteindre le Pozo 3. Il s’agirait d’une piscine au milieu du
désert, dans une petite oasis. Elle
n’est qu’à 3 km du village, mais le vent souffle fort et le sable qui vole fait
comme la poudrerie durant une tempête de neige.
On rebrousse chemin.
En soirée, les enfants s’amusent avec des jeunes de deux
familles d’expatriés français travaillant à Buenos Aires. Ils ont du plaisir, même si on gèle dans la
cour intérieure de la Rose d’Atacama. Au
moins, dans notre chambre, on ne gèle pas car il s’agit d’un bâtiment en adobe
qui à la propriété de garder les pièces fraiches en journée et chaude la nuit.
Jour 3 : congé de sortie! On fait la grasse matinée, on se promène un
peu dans le village, on se magasine une sortie pour le soir (observation
d’étoiles) ou le lendemain
(visite de lacs salés
et de flamands roses) et on fait … l’école avec les enfants.
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