vendredi 11 mai 2012

Salinas Grandes et Montagne aux 7 couleurs

Arrivée en début d’après-midi à Purmamarca, nous croisons, à la sortie d’autobus, Alfonso.  Il est chauffeur de Taxi et propose la sortie pour la Salinas Grandes (lagune de sel). Pour le prix qu’il nous fait, nous savons que c’est une aubaine (en tour organisé, c’est 50$ par personne. En taxi, c’est 50$ pour 4).  Nous acceptons pratiquement sur le champ et, lui demandons de nous attendre 30 minutes, le temps de faire le check-in à notre hostel.

 
30 minutes plus tard, nous sommes embarqués dans la voiture (une Renault Mégane) et débutons la montée vers cet endroit à 70 km du village.  1h30 de route en lacets.  La vue est imprenable tout le long du trajet, les montagnes nous offrent un spectacle et la montée nous fera atteindre plus de 4170 m.  Nos corps se portent bien même si on se sent au ralentis et qu’il faille aller chercher notre air un peu plus loin. Les enfants sentent moins les effets que nous.
 
Alfonso arrête à 3 reprises durant l’aller pour nous permettre de faire des photos.  Là où le paysage est « muy lindo »(vue sur le chemin parcouru), à la pancarte de l’atteinte des 4170 m. et à la tortue géante de pierre.  Que bueno


Après 1h30 de voyage… nous arrivons à Salinas Grandes.  Un lieu aussi blanc que la neige.  Les lunettes fumées sont recommandées.  Le sel est salé! Le paysage est presqu’irréel.  Il y a un petit restaurant dont les murs, les chaises et les tables sont faits de blocs de sel.  Dans ce désert blanc nous nous amusons à réaliser des photos de perspective et savourons le moment, car nous pourrons profiter du lieu pour seulement 30 minutes.


Le retour sera plus calme et contemplatif.  On croise des Vicuñas (vigognes… c’est de la même famille que les lamas), des burros (ânes) et des lamas.  On sent que nous sommes dans un autre environnement.  Les montagnes de couleurs, les textures, le ciel bleu, bleu, bleu.

Rendu à Purmamarca, nous avons faim, il est tard 16h00 et le déjeuner est consommé depuis longtemps, mais savons que le souper sera pas trop loin.  Nous prenons une petite collation d’empanadas dans un restaurant qui en offre plus d’une variété.  Après ce moment, Rachel retourne à l’hostel pour se reposer, David et les enfants vont se promener au village pour repérer les lieux. 


En soirée, nous nous amusons aux cartes et nous nous couchons tôt.    

Jeudi, nous avons une journée complète à Purmamarca.  Grâce aux "conseils" de l’agent d’information touristique, nous savons qu’il faut être entre 9h et 11h au coin sud-ouest de la place pour profiter de la lumière du matin sur la colline aux Sept Couleurs et qu’ensuite, il y a un beau mirador au coin nord-ouest du village et que finalement,  il y a un beau sentier de 3 km qui contourne la colline.  Ce guide, on peut le dire, aime la précision.  Il doit avoir un ancêtre Suisse.
 
C’est le programme que nous réaliserons, à l’exception du sentier que nous allongerons un peu.  En effet, comme toujours, quand nous entrons dans le paysage montagneux, nous ne pouvons nous empêcher d’emprunter les sentiers secondaires et cela nous permet de doubler la distance et de contourner trois collines magnifiques plutôt que seulement celle qui borne la ville et que l’on nomme la colline aux sept couleurs (cerro de los siete colores).  Une belle sortie encore une fois.  Ces collines colorées sont vraiment particulières.

En soirée, nous partageons notre soirée avec un couple de Français (venu au Chili en voilier… oui, oui, ce sont des Caps Horniers car ils l’ont franchi) et un trio d’Argentins qui se rendent à Machu Picchu avec deux Jeeps de 1943! 

Vendredi matin, nous prenons le bus pour le Chili. Nous sommes une dizaine de voyageurs à attendre le bus au milieu de nulle part.  Nous revoyons nos amis Danois.  Nous y voyons aussi des Français qui ont tenté d’atteindre la Bolivie mais qui ont rebroussé chemin à cause des grèves là-bas. 

Nous repassons par Salinas Grandes et traverserons le Paso de Jama (col de Jama) où nous contournons 2 autres salars.  Wow!  Quelle belle route de montagnes désertiques.  Nous voyons plusieurs sommets enneigés autour de nous. On voit aussi des vigognes et des lamas. 

Nous battons notre record d’altitude!  4830 m. + 3m. (car nous sommes au deuxième étage du bus... et dans la fenêtre de devant)





On arrive à San Pedro de Atacama, il fait presque nuit.  Les formalités de douanes terminées, il fait noir.  On verra demain ce à quoi ressemble cet oasis en plein désert. Mais avant d'aller se coucher, nous profitons du spectacle En Vivo à notre hostel et revoyons un ami français rencontré il y a presqu'un mois à Valparaiso. Jérôme le bon vivant!!! 

1 commentaire:

Groove Underground a dit...

Merci David pour ce spuer récit !
Depuis que l`on s`est croisés a Valparaiso, on suit a vec beaucoup d`intéret votre blog -fort réussi- car on fait a peu près la même route que vous avec une semaine de retard.

Des bisous a toute la famille.

Bertrand & Rose