samedi 19 mai 2012

Arequipa – Pérou : la cité blanche - 17-20 mai


C’est en fin de journée que nous sommes arrivés à Arequipa.  Après Thomas-Xavier de malade, Élodie aussi a eu le mal des transports.   Pas surprenant avec nos mauvaises places dans l’autobus et les montagnes péruviennes qui ont l’air de montagne russe… Sur le coup, nous sommes fatigués alors nous avons hâte d’être à l’hôtel et de prendre une bonne douche.  C’est pas facile les transports de nuit sur le corps… on dort pas très bien assis dans un autobus. 

À notre arrivée, nous prenons un taxi (7 nuevo sol, (pas tout à fait 2,50$)), pour au moins 15 minutes entre la gare d’autobus et l’hostel.  Surveillant la ville, on aperçoit le volcan Misti.  En arrivant à l’hostel on prend le temps de se reposer.  Les enfants décident de demeurer dans leur chambre et l’aire commune pendant que nous allons chercher le souper.  Et voilà, nous entrons pour vrai dans la cité blanche et dans son marché !
C’est un beau grand marché typique avec des étalages de fruits et de légumes (dont des montagnes de patates, ici on en cultive plus de 4000 variétés !), de viandes, d’épices, … et de pleins de choses qui en font un marché. 


Cette ville se fait appeler la cité blanche parce que la majorité de ses murs sont faits de tuf volcanique aussi appelé sillar.  C’est un genre de pierre faite de sédiments blancs compactés avec des petites roches emprisonnées à l’intérieur.  Ce qui donne un charme certain à la ville.  Mais il manque quelque chose...

Petite information sur l’hostel que nous avons trouvée : En effectuant nos recherches sur l’hébergement au Pérou, nous sommes arrivés par hasard sur le site de la bannière Pirwa Hostels.  C’est une chaine association d’une dizaine d’hostels au Pérou et en Bolivie.  Nous n’avions aucune idée de ce qui nous attendait.  Une chose était sûre, c’est que c’était excellent pour notre budget.  Nous sommes toujours à la recherche d’hébergement pour moins de 60$ la nuit.  Là, on s’en sort pour 55$, le déjeuner compris pour toute la famille.  Non seulement c’est abordable, mais c’est propre et l’accueil est excellent. Nous avons chacun nos chambres (parents et enfants) qui sont pleines de boiseries (coffrages) sur les murs et d’ornementation de plâtre au plafond.  Nous sommes enchantés. Le bonheur de plus, c’est la possibilité de faire laver notre linge pour pas chère du tout (qui en avait grandement besoin après le désert, nous avions accumulé pas mal de poussière et de … vomi), de réserver l’autobus, de réserver notre sortie sur les îles du lac Titicaca ainsi que notre chambre d’hôtel à Puno. 

Lors de notre recherche au Chili, nous avons partagé cette adresse à nos nouveaux amis qui partaient le même jour que nous pour le Pérou.  Nous avons donc eu le plaisir de les revoir et de partager avec eux un verre (ou 3) de Pisco et le petit déjeuner.  Nous aurons probablement l’occasion de les revoir à Cuzco.  

Ici les gens sont pleins d’attention. Au déjeuner nous avons droit à un bon jus pressé (mangue et fruit de la passion). On nous aide pour faire des réservations, des idées de restaurants, des endroits à visiter. David a même eu le plaisir de recevoir un petit cadeau (des caramels) pour son anniversaire à venir.  Nous les avons commencés… ils sont délicieux. 

Pour notre première journée à Arequipa nous avons visité la place du centre. Il y avait des jeunes partout en habit scolaire avec des drapeaux, des bannières de leur école.  On venait probablement de manquer une représentation de parade.  Nous avons aussi visité une église (en tuf volcanique très épais pour résister aux tremblements de terre) qui contenait les toiles d’un peintre de l’École de Cuzco.  Le seul hic, elles étaient mal éclairées, alors il était difficile de profiter pleinement des œuvres.  Mais il manque quelque chose.

Nous nous prenons chacun un petit churro pour patienter jusqu'au diner.  C'est un peu gras, mais très bon.

Nous sommes un peu perdu en cherchant un restaurant hors du centre, parce que le plan que nous avions ne couvrait pas cette partie. Et qu’il manquait quelques noms de rue sur le plan.  Alors après plus 1h30 de viraillage, nous avons trouvé le bon quartier, mais avons opté pour un autre restaurant.  Bon coup.  Nous nous sommes régallés.  Un resto de fruit de mer… alors cebiche, causita de congrejo, sopa de marisco et picante de pescado ! Un régal. Surtout après un mois de viande rouge !



En après midi, comme c'est la journée des musées, l'entrée est gratuite.  Nous allons voir un petit musée archéologique est y voyons quelques momies de jeunes sacrifiées du temps des Incas.  Ces sacrifices visaient à calmer les soubresauts de la nature (sécheresse, tremblements de terre, éruptions, etc.) ou à aider les empereurs incas malades.

Nous sommes retournés vers le marché où nous avons fait les emplettes pour le souper.  Les enfants étaient avec nous.  Entre grenouilles séchés, têtes de mouton, fruits exotiques et montagnes de patates, ils ont été dépaysés. Mais il manque quelque chose…
 
Le deuxième jour, nous sommes partis visiter  le grand monastère de Santa Catalina.  C’est une ville dans la ville.  Des rues, des chambres de nonnes, des cloitres, chapelles, etc.  On en a appris plus sur la vie des riches espagnoles devenues dominicaines cloitrées accompagnées de leurs servantes. Et ça nous a permis de faire un petit cours d’histoire aux enfants.  

On y a vu aussi quelques cuis en cage.  Il s'agit de petit cochons de Guinée (proche de nos cochons d'Inde).  Les enfants les ont trouvés bien mignons.  Nous leur avons dit que nous en mangerions bientôt. Ici, c'est un met national.

On dine chez un turc (pour faire Péruvien !).

Par la suite, nous  avons poursuivit notre après-midi dans un parc ouvert seulement les fins de semaine et les jours fériés.  On l’a découvert la veille pendant qu’on était perdu !  On y trouve des petits jeux d’enfants, des gitanes (pour lesquelles les policiers nous mettent en garde) et quelques animaux en cage (singe, paons, tortues, canards, etc.).  Un oasis pour les enfants.  Une pause pour les parents.

Sur la rue, il y a des taxis partout.  Des petits petits taxis. Ils roulent dans une anarchie totale  accompagnée d’une cacophonie de sifflets d’agent tentant d’assurer la fluidité aux intersections. Ici, sur les panneaux rouges octogonaux, il est écrit PARE.  Ça doit être un dérivé de PARURE, car aucun chauffeur n’en tient compte. 


Voilà, on a trouvé ce qu’il manquait ici.  Il n’y a pas de chien errant.  Aucun. Ninguno.  Zéro.  Un agent de sécurité nous dit qu’ici, on s’en occupe au fusil.  Voilà ce qui explique une grande partie de la propreté de cette ville !  Thomas, notre radar à caca de chien, est donc en vacances ! 

1 commentaire:

madelis a dit...

Toujours aussi fascinant de vous suivre! Les mots et les images nous donnent l'impression d'y être! Bonne continuation!