On a choisi, pour le 4e jour, la visite nommée
« Lagunas Altiplanicas ».
L’observation des étoiles était un peu cher et seulement en anglais ou
en espagnol. Nous sommes à l’aise pour
discuter ou faire des excursions en espagnol,
mais une activité de 2h30 sur un sujet technique comme les étoiles,
c’est un peu risqué.
La sortie du jour nous fait monter (toujours
« subir » en Español) vers des lagunes salées à 4300 m. Durant la montée, nous nous arrêtons sur la
ligne du Tropique du Capricorne et dans le petit village de Socaire. Là on observe des plantations en paliers, dont une de quinoas. Rachel aimerait bien en faire pousser.
Ensuite, direction l’Altiplano, plus précisément les Lagunas
altiplanicas. Deux belles lagunes bleu-vert
ayant chacune leur volcan (dont Minique) qui se reflète dedans quand il ne
vente pas. Ce matin, il vente, il fait
soleil et il fait froid. Mais c’est beau.
Il y a des vigognes et les lacs et volcans sont beaux. Ici, il est formellement interdit de courir,
sinon le monstre va venir (expression de notre guide). En effet, si les enfants se laissent tenter à
courir, ils manqueraient vite d’oxygène dans le sang et ça ne serait pas beau
(mal de cœur, perte de connaissance ou pire... caractère grognon).
Ensuite, on redescend un peu pour admirer quelques fleurs de
désert (ce qui n’est pas fréquent par ici [une fois au dix ans], mais ça, c’est
la faute à EL Niño! comme dirait Plume) et pour, d’un point de vue particulier,
admirer la vallée du grand Salar d’Atacama.
Prochaine étape, la Laguna Chaxa dans le Salar d’Atacama. C’est là que nous pourrons voir les Flamands
roses. Et ils sont au rendez-vous. Une trentaine de beaux flamands ainsi que
quelques autres oiseaux aquatiques et un beau petit lézard. Les flamands sont beaux et gracieux. Ils ont choisi un bel arrière-plan pour se
poser… c’est photogénique. Nous sommes contents
d’en voir car c’est une des rares choses qui étaient vraiment sur notre liste
(avec Machu Picchu et le désir de marcher).
L’excursion se termine par une halte à Toconao. Un autre petit village qui a ceci de
particulier : un micro-climat et une source d’eau particulièrement bonne
permettent la culture de variétés de fruits et légumes méditerranéens. Pour les locaux, c’est comme un miracle dans
le désert.
La journée complétée (sortie de 8h à 17h), nous pouvons en
faire le bilan. Aller en altitude, c’est
beau, mais c’était aussi une nécessité afin de se préparer au Pérou. Aller voir les Flamands roses, c’était
vraiment beau, mais beaucoup trop court.
Bien que nous ne regrettions pas notre sortie, nous sommes vraiment plus
des fanatiques d’excursions autonomes à pied.
En plus, la veille, à l’agence de tourisme, on ne nous avait
pas consenti plus d’escompte prétextant qu’il y aurait un guide ET un chauffeur
avec nous alors qu’il n’y avait qu’un guide-chauffeur le jour venu. Tout s’est bien passé, mais on n’aime pas
payer plus cher pour un argument qui finalement est fallacieux de la part de
l’Agence Caur. Le lendemain, nous sommes
allés négocier à nouveau la réduction pour cette raison. Nous avons gagné un 10% supplémentaire alors
qu’on en souhaitait un peu plus.
Jour 4 : dernière journée à San Pedro. Nous devons libérer la chambre à 11h, mais
nous profitons de l’accueil d’Aurélien pour rester dans la cour intérieure de
l’hostel jusqu’au départ de notre autobus (20h26!). En fin de journée, une petite famille suisse
avec des enfants de 8 et 10 ans. Nous
prendrons le souper avec eux (des cup-a-soup! car il fait froid dans la cour intérieure). Ils font un tour du monde. À discuter avec eux, on croirait que toutes les
filles de 8 ans et les garçons de 9-10 ans sont pareils. Les leurs et les nôtres le semblent en tout
cas (de tempérament). Il y a maintenant 7 enfants dans
la cour intérieure. Ils alternent entre jeu en ligne ensemble et grillade de guimauves.
Durant ces 5 jours, nous aurons eu l’occasion de converser
beaucoup avec les autres voyageurs, surtout Français. Salut à Christophe et Martine (que nous
reverrons à Arequipa), Stéphane, Lily, Sara, Aurélien, le boulanger et son
frère (merci pour les livraisons de croissants au beurre) et les autres!
Huit heures arrivent.
Il faut quitter pour attraper notre bus de nuit vers Arica. Un bus de nuit, c’est sans histoire, sauf
que… 30 minutes après le départ, Thomas vomit tout son souper sur lui (cause: trop de guimauve + mal des transports). Ça ne sent pas bon. Ses vêtements seront jetés au prochain arrêt
et David passe un bon bout de temps dans la toilette du bus à se dégommer des
flaques qu’il a reçues.
Nous arrivons à Arica, Chili vers 6 h du matin. Nous attrapons un taxi qui nous fera
traverser la frontière pour arriver à Tacna au Pérou 1h30 plus tard, soit à
6h30 (eh oui, 6h + 1h30 ça fait bien 6h30 car il est une heure plut tôt au
Pérou.) À Tacna, nous achetons des
Nuevos Soles (la monnaie péruvienne) avec nos Pesos chilenos puis nous prenons
nos billets de bus pour Arequipa. Nous
achetons nos places sur le bus de 8h30 (croyons-nous).
Nous prenons le temps de déjeuner : de la soupe au
poulet (avec des spaghettis et un gros morceau de poulet). Vers 8h15, une femme de la compagnie de bus
vient nous voir. Elle est surprise de
nous voir encore ici. Oh là, là! On vient de vivre au gros problème de
communication. Nous pensions avoir acheté
les billets sur le bus de 8h30, mais en réalité, nous avions des billets pour
celui de 7h15. Durant la transaction,
David a répondu oui à une question qu’il n’avait pas assez bien comprise (car
il faut encore s’habituer à un nouvel accent), et sans s’en rendre compte, on
s’est fait offrir le bus de 7h15 en semi-cama (bus confort).
Aucune manière de se faire rembourser ou d’échanger nos
billets. Le mieux qu’ils font est de
nous donner un escompte sur le prochain colectivo qui part. On aura ainsi perdu 20 Nuevos Soles (c’est
pas trop pire, à peine 7$), mais surtout beaucoup de confort (les colectivos
n’ont pas de toilettes pour notre garçon nauséeux et notre fille pisse-minute et
nos places sont les premières à l’avant, soient celles avec des mini fenêtres
sur le côté et un rideau opaque à l’avant.
Mais il y a une télé dans le colectivo.
Programme double (car il y a 6h de route à faire) : Seul au monde et
le Lagon bleu. Ils ont de la suite dans
les idées. Mais c’était sans compter sur le fait que leurs copies pirates
étaient incomplètes. Nous n’avons vue que
le 2/3 de chaque film!
On sera à Arequipa la blanche en après-midi si on arrête
d’être freiné par des inspections (douane à la zone franche, impôts,
carabiniers, ... ). On suit notre plan
de match!
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