C’est en fin de journée que nous sommes
arrivés à Arequipa. Après Thomas-Xavier
de malade, Élodie aussi a eu le mal des transports. Pas surprenant avec nos mauvaises places
dans l’autobus et les montagnes péruviennes qui ont l’air de montagne russe…
Sur le coup, nous sommes fatigués alors nous avons hâte d’être à l’hôtel et de
prendre une bonne douche. C’est pas
facile les transports de nuit sur le corps… on dort pas très bien assis dans un
autobus.
À notre arrivée, nous prenons un taxi (7 nuevo
sol, (pas tout à fait 2,50$)), pour au moins 15 minutes entre la gare d’autobus
et l’hostel. Surveillant la ville, on aperçoit le volcan Misti. En arrivant à l’hostel on
prend le temps de se reposer. Les
enfants décident de demeurer dans leur chambre et l’aire commune pendant que
nous allons chercher le souper. Et
voilà, nous entrons pour vrai dans la cité blanche et dans son marché !
C’est un beau grand marché typique avec des
étalages de fruits et de légumes (dont des montagnes de patates, ici on en
cultive plus de 4000 variétés !), de viandes, d’épices, … et de pleins de
choses qui en font un marché.
Cette ville se fait appeler la cité blanche
parce que la majorité de ses murs sont faits de tuf volcanique aussi appelé
sillar. C’est un genre de pierre faite
de sédiments blancs compactés avec des petites roches emprisonnées à
l’intérieur. Ce qui donne un charme
certain à la ville. Mais il manque quelque chose...
Petite information sur l’hostel que nous avons
trouvée : En effectuant nos recherches sur l’hébergement au Pérou, nous
sommes arrivés par hasard sur le site de la bannière Pirwa Hostels. C’est une chaine association d’une dizaine
d’hostels au Pérou et en Bolivie. Nous n’avions
aucune idée de ce qui nous attendait.
Une chose était sûre, c’est que c’était excellent pour notre
budget. Nous sommes toujours à la
recherche d’hébergement pour moins de 60$ la nuit. Là, on s’en sort pour 55$, le déjeuner
compris pour toute la famille. Non
seulement c’est abordable, mais c’est propre et l’accueil est excellent. Nous
avons chacun nos chambres (parents et enfants) qui sont pleines de boiseries (coffrages)
sur les murs et d’ornementation de plâtre au plafond. Nous sommes enchantés. Le bonheur de plus,
c’est la possibilité de faire laver notre linge pour pas chère du tout (qui en
avait grandement besoin après le désert, nous avions accumulé pas mal de
poussière et de … vomi), de réserver l’autobus, de réserver notre sortie sur
les îles du lac Titicaca ainsi que notre chambre d’hôtel à Puno.
Lors de notre recherche au Chili, nous avons
partagé cette adresse à nos nouveaux amis qui partaient le même jour que nous
pour le Pérou. Nous avons donc eu le
plaisir de les revoir et de partager avec eux un verre (ou 3) de Pisco et le
petit déjeuner. Nous aurons probablement
l’occasion de les revoir à Cuzco.
Ici les gens sont pleins d’attention. Au
déjeuner nous avons droit à un bon jus pressé (mangue et fruit de la passion).
On nous aide pour faire des réservations, des idées de restaurants, des
endroits à visiter. David a même eu le plaisir de recevoir un petit cadeau (des
caramels) pour son anniversaire à venir.
Nous les avons commencés… ils sont délicieux.
Pour notre première journée à Arequipa nous
avons visité la place du centre. Il y avait des jeunes partout en habit
scolaire avec des drapeaux, des bannières de leur école. On venait probablement de manquer une
représentation de parade. Nous avons
aussi visité une église (en tuf volcanique très épais pour résister aux
tremblements de terre) qui contenait les toiles d’un peintre de l’École de Cuzco. Le seul hic, elles étaient mal
éclairées, alors il était difficile de profiter pleinement des œuvres. Mais il
manque quelque chose.
Nous sommes un peu perdu en cherchant un
restaurant hors du centre, parce que le plan que nous avions ne couvrait pas
cette partie. Et qu’il manquait quelques noms de rue sur le plan. Alors après plus 1h30 de viraillage, nous
avons trouvé le bon quartier, mais avons opté pour un autre restaurant. Bon coup.
Nous nous sommes régallés. Un
resto de fruit de mer… alors cebiche, causita de congrejo, sopa de marisco et
picante de pescado ! Un régal. Surtout après un mois de
viande rouge !
En après midi, comme c'est la journée des musées, l'entrée est gratuite. Nous allons voir un petit musée archéologique est y voyons quelques momies de jeunes sacrifiées du temps des Incas. Ces sacrifices visaient à calmer les soubresauts de la nature (sécheresse, tremblements de terre, éruptions, etc.) ou à aider les empereurs incas malades.
Nous sommes retournés vers le
marché où nous avons fait les emplettes pour le souper. Les enfants étaient avec nous. Entre grenouilles séchés, têtes de mouton,
fruits exotiques et montagnes de patates, ils ont été dépaysés. Mais il manque
quelque chose…
Le deuxième jour, nous sommes partis
visiter le grand monastère de Santa
Catalina. C’est une ville dans la
ville. Des rues, des chambres de nonnes,
des cloitres, chapelles, etc. On en a
appris plus sur la vie des riches espagnoles devenues dominicaines cloitrées
accompagnées de leurs servantes. Et ça nous a permis de faire un petit cours d’histoire
aux enfants.
On y a vu aussi quelques cuis en cage. Il s'agit de petit cochons de Guinée (proche de nos cochons d'Inde). Les enfants les ont trouvés bien mignons. Nous leur avons dit que nous en mangerions bientôt. Ici, c'est un met national.
On dine chez un turc (pour faire
Péruvien !).
Par la suite, nous avons poursuivit notre après-midi dans un
parc ouvert seulement les fins de semaine et les jours fériés. On l’a découvert la veille pendant qu’on
était perdu ! On y trouve des
petits jeux d’enfants, des gitanes (pour lesquelles les policiers nous mettent
en garde) et quelques animaux en cage (singe, paons, tortues, canards,
etc.). Un oasis pour les enfants. Une pause pour les parents.
Sur la rue, il y a des taxis partout. Des petits petits taxis. Ils roulent dans une
anarchie totale accompagnée d’une
cacophonie de sifflets d’agent tentant d’assurer la fluidité aux intersections.
Ici, sur les panneaux rouges octogonaux, il est écrit PARE. Ça doit être un dérivé de PARURE, car aucun
chauffeur n’en tient compte.
Voilà, on a trouvé ce qu’il manquait ici. Il n’y a pas de chien errant. Aucun. Ninguno. Zéro. Un agent de sécurité nous dit qu’ici, on s’en occupe au fusil. Voilà ce qui explique une grande partie de la propreté de cette ville ! Thomas, notre radar à caca de chien, est donc en vacances !
1 commentaire:
Toujours aussi fascinant de vous suivre! Les mots et les images nous donnent l'impression d'y être! Bonne continuation!
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